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ACETEF Forum 2009
Publié dans L'expert le 28 - 07 - 2009

La valorisation des résultats de la recherche scientifique'' a été le thème de la manifestation co-organisée par l'association des chercheurs et enseignants tunisiens en France ACETEF et les universités tunisiennes avec le soutien du ministère de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche scientifique et de la Technologie et de l'Office des Tunisiens à l'Etranger en présence d'éminents experts et chercheurs tunisiens résidant en France et en Europe.
Plusieurs axes ont été abordés lors de ces deux journées s'articulant sur la valorisation de la recherche sous plusieurs aspects (public, dans le cadre des pôles de compétitivité, agronomique et agro-alimentaires…). D'autres axes telle la mise en œuvre et les pratiques de la valorisation à travers les exemples de transfert des technologies ont suscité l'intérêt des intervenants et surtout des présidents des universités de toute la République qui ont marqué de leurs présences ce forum 2009.
Monsieur Lazhar Bououni. ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de la Technologie, lors de son intervention, a indiqué que le programme électoral du Président Zine El Abidine Ben Ali entend, entre autres, moderniser le système national de recherche et d'innovation de manière à le rendre plus en phase avec les attentes de la société et les besoins réels de l'économie nationale, notamment dans le contexte de la mondialisation.
Signalons que, depuis 1995, date de la signature de l'accord d'association avec l'Union Européenne, la Tunisie a entamé des réformes structurelles en vue de l'intégration de l'économie nationale dans la dynamique de l'espace euro- méditerranéen. L'accord de libre-échange avec l'Union Européenne est entré en vigueur en Janvier 2008.

· Promouvoir l'innovation technologique
Cette intégration a ouvert, certes, des horizons et créé des opportunités considérables à l'économie tunisienne, mais, elle a comporté des défis majeurs en termes de compétitivité et de qualité.
Seuls l'aptitude à l'innovation et le partenariat entre les chercheurs et les professionnels pourront habiliter l'industrie tunisienne à supporter la concurrence.
La science est la condition du progrès. Elle permet les avancées. Elle fonde la compétitivité. Tel a été le choix de la Tunisie à savoir de belles performances dans l'éducation, l'enseignement supérieur, la recherche scientifique et la technologie.
La contribution de la Nation à l'effort de la recherche est un choix de société. C'est un modèle éminemment politique. Il ne peut y avoir de recherche forte sans volonté politique affirmée. C'est pourquoi la science est, par définition, de la compétence de l'Etat. La Tunisie l'a compris et a fait de la recherche scientifique une priorité, une démarche d'intérêt général.
Le Chef de l'Etat a conforté ce processus dans son programme électoral « Pour la Tunisie de demain » en consacrant un volet à la recherche scientifique et au développement technologique, comportant, entre autres, la décision d'élever à 1,25% du PIB le financement du secteur.
La promotion de l'innovation technologique est un axe stratégique. Elle se fait notamment par le soutien aux entreprises innovantes, la valorisation des résultats de la recherche, le renforcement du partenariat entre les structures de recherche et les entreprises économiques et la réalisation d'un programme ambitieux de création de technopoles et de pépinières d'entreprises.
Le système national de recherche scientifique et d'innovation technologique a réalisé des résultats tangibles en termes du nombre de laboratoires et d'unités de recherches. Mais, ces dernières années, et dans le cadre du programme électoral présidentiel, nous avons veillé à lui faire franchir un degré supérieur en matière de qualité.
Au terme d'un long processus de concertation, couronné par la tenue des Assises Nationales de la recherche scientifique et de la technologie, nous avons introduit plusieurs réformes visant à établir la contractualisation entre les structures de recherche et l'Etat en vue d'assurer une gestion par objectifs, basée sur la prise en compte des priorités nationales et la mise à contribution de la plénitude du potentiel de recherche national, disponible dans chaque domaine de recherche.
Le ministre a précisé que les idées phares de cette réforme peuvent être résumées dans les axes suivants en l'occurrence.
- L'adaptation des activités de recherche aux priorités nationales et aux besoins de la société et de l'économie.
- La confortation de la recherche finalisée dans ses deux types : le premier fait l'objet de programmes prioritaires, comme la recherche sur le traitement d'une maladie grave ou sur les énergies alternatives (il peut désormais se faire dans le cadre d'un consortium de recherche ). Le deuxième type est la recherche-développement. Le financement privé est son principal moteur. Cette forme de recherche met à contribution les résultats de la recherche fondamentale et présuppose que le savoir soit accessible à tous. La valorisation des connaissances scientifiques repose sur des partenariats équilibrés. Car s'il est vrai que les résultats réalisés par la recherche publique doivent engendrer des progrès technologiques, de la richesse et de l'emploi, il n'en demeure pas moins que le concept de valorisation est lié à l'effort de recherche et au mental de créativité de l'entreprise.
- Le renforcement des structures de la recherche afin d'optimiser l'utilisation des ressources disponibles et de dégager des masses critiques fiables.
- La structuration et l'approfondissement du partenariat entre les chercheurs et les professionnels,
- L'ancrage de la culture de la valorisation des résultats de la recherche,
- L'établissement les programmes et le financement de la recherche sur la base de la contractualisation, de l'évaluation et de la redevabilité,
- L'ancrage de la culture de l'excellence et de la synergie-recherche enseignement supérieur-entreprise- par la création progressive d'espaces innovants que sont les technopôles
- La diffusion de la culture scientifique et la vulgarisation du savoir
- La création de concept d'évaluation stratégique pour vérifier si les projets de structures de recherche sont en phase avec les besoins réels de l'économie et de la société.
Le ministre a rappelé que la Tunisie a restructuré les unités et laboratoires de recherches de manière à exiger un minimum de masse critique et appliqué la nouvelle approche à quatre centres de recherche : en biotechnologie, en technologies de l'énergie, en technologies de l'eau et en scienceséconomiques et sociales
Dans son discours sur la Journée du Savoir, le Président Ben Ali a donné ses instructions pour que l'application de cette démarche soit étendue à d'autres établissements et champs de recherche.
La Tunisie souhaite établir la carte nationale de notre potentiel de recherche de manière à mieux le mettre à profit dans des projets nationaux d'envergure et, entre autres, dans la nouvelle formule du consortium de recherche, pour l'atteinte de nos objectifs de développement.
· Un système national de recherche scientifique et d'innovation technologique :
Pour asseoir le système national de recherche scientifique et d'innovation technologique, l'Etat a adopté une démarche cohérente qui intègre à la fois les aspects de recherche, d'information et de coopération.
Différents programmes et mécanismes ont été mis en place afin de promouvoir la recherche et l'innovation tout en stimulant les effets de synergie.
On relève d'abord les Programmes de Rechercher Fédérée (PRF) permettant de créer des synergies entre les structures de recherche et leurs partenaires, publics ou privés, concernés par le développement des activités de R&D.
Les PRF traitent des thématiques nationales prioritaires définies en concertation avec les différents opérateurs du secteur concerné.
Il y a aussi le Programme National de Recherche et d'Innovation ayant pour objectif de développer la recherche appliquée et de consolider la coopération entre le tissu industriel et le secteur de la recherche. Le PNRI a été mis en place en 2003 avec , pour objectif, le lancement de projets de recherche et d'innovation technologique réalisés en collaboration entre les structures de recherche, les entreprises industrielles et les centres techniques sectoriels.
Ce programme a pour finalité de mieux répondre aux besoins de l'industrie tunisienne quant au développement de l'innovation technologique et à l'amélioration de ses produits et de sa compétitivité.
Les objectifs du PNRI consistent à soutenir les efforts déployés en matière de recherche, d'innovation et de créativité. Chaque projet doit aboutir à des résultats exploitables industriellement afin de générer des activités industrielles innovantes, renforçant le recours aux brevets et le transfert technologique, et valorisant les compétences des ressources humaines.
La contribution des Centres techniques, en tant qu'établissements porteurs de projets, à ce programme, est importante : ils identifient les besoins des entreprises en matières de R-D selon les secteurs, établissent des liens entre les structures de recherche et les entreprises, pilotent la réalisation du projet et en assurent la gestion financière.
· Pourquoi valoriser les résultats de la recherche ?
L'Etat a créé des mécanismes d'incitation à l'investissement dans la R&D comme la Prime d'Investissement en Recherche- Développement (PIRD) permettant de soutenir les études originales nécessaires au développement de nouveaux produits ou procédés ainsi que les réalisations et les essais techniques de prototypes et les expérimentations sur le terrain.
La Valorisation des Résultats de la Recherche (VRR) constitue une étape essentielle dans la mise en œuvre d'une action de R&D. elle représente un couronnement et un encouragement aux efforts entrepris par les équipes de recherche et témoigne de leur engagement pour répondre véritablement aux priorités nationales en matière de développement économique et social.
Le concept de valorisation des résultats de la recherche vise à faciliter la synergie entre formation, recherche et entreprises économiques. En effet, la politique d'encouragement à l'innovation technologique et au transfert des résultats de la recherche vers le monde économique suppose l'existence d'une recherche de qualité, répondant aux exigences du contexte socio-économique.
Il s'agit, d'autre part, d'inculquer à nos chercheurs le réflexe de protéger leurs résultats, notamment, par des brevets d'invention et la mise en place d'une stratégie d'exploitation des actifs de la propriété intellectuelle en adoptant la pratique du licensing sous ses diverses formes.
L'Etat a mis en place, dès 1992, des instruments financiers pour encourager la valorisation des résultats de la recherche. Les projets soumis dans le cadre de la valorisation des Résultats de la Recherche sont appelés à renforcer les partenariats entre les structures de recherche et le tissu socio-économique, tels que les centres techniques, les entreprises, les groupements professionnels.
Une structure de recherche peut associer une entreprise, pourvu que celle-ci contribue au financement par un apport minimum de 10 % du coût du projet. La valorisation devrait également prendre appui sur la protection de la propriété intellectuelle sous forme de brevet d'invention ou de droits d'auteur.
Les objectifs de ce type de projets réalisables sur trois ans sont :
o La modélisation d'un nouveau système, un procédé, un dispositif ou un produit.
o L'amélioration substantielle d'un système, d'un procédé, d'un dispositif ou d'un produit déjà existant, en introduisant des modifications qualitatives et quantitatives.
Presque tous les secteurs sont représentés dans les 81 projets déjà financés, mais il faut relever la relative prédominance des recherches sur la l'agronomie, l'industrie et l'énergie, l'environnement et l'eau, la biotechnologie, la santé et la pharmacie.
Les efforts fournis sur ce plan sont, certes, importants, mais, on est encore loin d'un système performant en matière d'innovation et de valorisation des résultats de la recherche. C'est pourquoi nous avons besoin de coopération internationale afin de connaître les clefs de réussite de nos partenaires dans ce domaine.
· Diversifier les structures d'Interface :
L'Etat tunisien s'est évertué à renforcer, multiplier et diversifier les structures d'interface. Il a d'abord créé le réseau des 10 technopôles ( dont une est opérationnelle, 5 en cours d'installation et 3 en cours d'études). Il a aussi créé les 36 pépinières d'entreprises opérationnelles dans les 24 gouvernorats du pays. Elles seront 49 pépinières fin 2009. Un chaînon important s'est ajouté l'année dernière à ce dispositif. Il s'agit de l'Agence nationale de promotion de la recherche et de l'innovation, créée en août 2008. C'est un établissement public à caractère scientifique et technologique dont les principales missions consistent à diffuser la culture de l'innovation, notamment dans les milieux des professionnels, à aider les entreprises économiques dans le diagnostic de leurs besoins en matière d'innovation, en particulier par la création et l'animation de réseaux de partenariat dédiés à l'innovation et constitués d'établissements de recherche, d'entreprises économiques et de structures d'appui. L'agence aura également à approfondir la culture de la protection et de la valorisation des résultats de la recherche, ainsi que le transfert de la technologie.
Le ministre a en outre souligné que les défis auquels la Tunisie est confrontée, exigent que le système de la recherche scientifique soit élevé à un niveau qui l'habilite à contribuer efficacement à la compétitivité de l'économie nationale et à sa diversification.
En résultent les efforts visant le développement des secteurs innovants et porteurs à 27% du PIB en 2011.
Parmi les impératifs de l'étape à venir, il nous faudra accorder une attention particulière à la culture du brevet, qui reste en deçà des potentialités et des ambitions en dépit de la législation et des incitations instituées à cet effet.
Il est nécessaire que les chercheurs ouvrent à protéger leurs invebtions et leurs droits, tant au niveau national qu'international, par le dépôt de brevets en Tunisie et à l‘étranger. Des mécanismes et des incitations visant à les aider ont été établis.
Aussi autant l'Etat œuvre à favoriser l'environnement approprié au développement de la recherche scientifique et de l'innovation, en phase avec les priorités nationales, autant il tient à dynamiser le rôle de la coopération internationale dans cet effort. Plusieurs conventions ont été établies à cette fin, dont notamment celle que nous avons signée avec l'Union Européenne en Juin 2003, et celle signée avec les Etats-Unis d'Amérique en juin 2004.
Ces accords nous permettent de mieux bénéficier des expertises disponibles en Europe et aux Etats-Unis.
La Tunisie a enregistré l'intérêt porté par quelques entreprises de renommée mondiale, à la création de structures dédiées à la recherche scientifique et l'innovation technologique en Tunisie, étant donné le haut niveau des compétences tunisiennes dans plusieurs secteurs.
Et l'Etat a la ferme volonté d'attirer davantage d'entreprises de ce genre, en nous appuyant en particulier sur l'environnement adéquat généré par le réseau des technopôles.

Maintenir le contact
Le ministre a mis en exergue l'apport des compétences tunisiennes à l'étranger et en particulier ceux résidant en France pour leurs dévouement à la patrie et leur engagement à contribuer à la valorisation de cette ambition, et à conforter le positionnement de la Tunisie sur la carte mondiale des industries de l'intelligence notant que la Tunisie est connue par ses grandes ambitions afin d'élever le système de la recherche scientifique dans notre pays au niveau des standards nationaux.
Il faut noter que les travaux de l'ATECEF Forum 2009 constitue, comme la souligné M. Aziz Chikhaoui, président de l'ACETEF, une opportunité pour vulgariser et promouvoir les résultats de recherche des compétences tunisiennes résidentes à l'étranger et valoriser leurs recherches à l'occasion de ce forum annuel.
Et Monsieur Aziz Chikhaoui de souligner que les deux cents (200) membres de l'ATECEF qui constitue la diaspora scientifique tunisienne en France peuvent contribuer à vulgariser la recherche en Tunisie tout en permettant un encadrement des étudiants et l'ATECEF et grâce à des demandes individuelles de se membres a tissé des liens de recherches entre l'université de Marseille et les universités d'El Manar, de 7 Novembre, de Tunis 9 Avril et Sfax afin de coordonner les recherches et les valoriser davantage afin de garantir le développement de la Tunisie.


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