Pierre angulaire de l'économie cap-bonaise, les activités touristiques dans la région ont résisté à la crise financière et économique qu'a connue le monde ces derniers mois. En effet, d'après les statistiques publiées par le commissariat régional au tourisme de Nabeul, la destination cap-bonaise s'est bien défendue. A preuve, le nombre des arrivées enregistrées du 1er janvier au 10 octobre 2009 ont atteint 720.372 contre 730.282 pour la même période de l'année précédente, soit un léger fléchissement de l'ordre de 6,5%. A noter que la ville de Hammamet demeure le premier pôle d'attraction pour les touristes étrangers étant donné que 612.799 ont séjourné dans la ville du Jasmin contre 641.890 pour la même période. Suit la ville de Nabeul qui a accusé une chute de 10,8%. Le nombre des visiteurs de la cité des Potiers est passé de 114.532 en 2008 à 92.969 en 2009. A signaler que les unités hôtelières dans la capitale du Cap-Bon nécessitent une vaste opération de mise à niveau tant du côté des services qu'à celui des produits et de l'infrastructure. Quant à la zone de Kélibia, elle a connu un écart positif de 5,4% étant donné que les entrées sont passées de 13.860 en 2008 à 14.604 en 2009. Côté nuitées, ces dernières sont passées de 5.754.271 en 2008 à 5.334.963 pour l'année en cours, sait une diminution de 7,3%. Concernant le taux d'occupation, il est passé de 47,7% à 43,7%. A relever que le nombre de lits en exploitation a enregistré une légère augmentation de l'ordre de 1,2% passant ainsi de 42.503 à 43.024. Pour ce qui est du nombre des arrivées par nationalités, les Français viennent toujours en tête enregistrant 180.139 arrivées pour la période allant du 1er janvier au 31 août 2009 contre 177.114 pour la même période de l'année dernière, soit un plus de 2%. Le marché britannique a enregistré aussi une augmentation de 4%, le nombre de touristes anglais étant passé de 31.639 à 32.979 pour la même période. Par contre, on remarque un certain fléchissement du marché italien dont le nombre de touristes a accusé une baisse de 11% passant de 48.325 à 42.978. Toujours en ce qui concerne les marchés émetteurs traditionnels, on remarque la même tendance du côté du marché allemand, lequel a affiché une régression de 12,2%. Pour ce qui est du marché maghrébin le nombre de visiteurs de nos voisins algériens et libyens est resté presque inchangé.