Preuve en est donnée par la présence de plus en plus timide des raisins sur les étals de nos marchands. Sur le double plan de la qualité et de la quantité. A l'heure de l'évaluation, dans le milieu viticole, tout comme celui de l'administration de tutelle, l'année est qualifiée de bonne. Elle a enregistré un bon comportement dans l'ensemble pour donner une production équivalente à celle de l'année précédente. Les meilleurs indicateurs en sont relevés au Cap Bon qui constitue la principale zone de production à l'échelle nationale. Au Cap Bon, la superficie totale allouée à la culture de la vigne est de 12.100 hectares, dont 10.500 de raisin de cuve et 1.600 de raisin de table. Cela représente respectivement 66% (pour la première) variété et 34% (pour la deuxième) de la superficie globale à l'échelle nationale. Au niveau de la production, les résultats de la campagne actuelle sont estimés à 30.000 t de vigne de cuve et 12.000 t de vigne de table au Cap Bon. Il est à noter ici que la vigne de cuve a été des plus performantes cette année. Elle a donné à son terme une production de 30.000 t qui ont permis leur transformation en 200.000 hectolitres (sur un total national de 41.000 tonnes et une production de 300.000 hectolitres). L'opération de transformation, nous a-t-on précisé, a démarré vers la fin du mois de juillet, avec les cépages améliorateurs (des cépages précoces qui ont permis l'amélioration de la qualité du vin). Et d'ajouter que la culture du raisin de cuve est l'un des secteurs les plus organisés. Toutes ces dernières années, il trouve d'ailleurs son équilibre avec une moyenne de 70% de la production vouée à l'exportation.