Quoi de plus légitime pour une jeunesse que d'exiger qu'on lui donne les moyens matériels de réaliser ses innombrables et pressantes ambitions dont les sportives apparaissent comme les plus dévorantes ? Et il n'est que naturel que les autorités obtempèrent à ses désirs en lui créant les conditions idoines pour la concrétisation de ses aspirations. Nous ne pouvons être qu'honnêtes en affirmant qu'invariablement et dans la majorité des cas les jeunes des grandes cités, essentiellement, ont bénéficié de ces attentions. Et l'on est en mesure de vérifier le fait face à ces infrastructures sportives et de jeunes qui se dressent dans les grandes cités et qui vont des terrains pour différentes disciplines aux salles couvertes omnisports. Or, si les autorités, sous la contrainte de leurs prérogatives, finissent par remplir la mission qui leur est dévolue, celle de doter les jeunes des équipements nécessaires à leur épanouissement, ces derniers ne semblent pas montrer le moindre souci de veiller à la préservation de ces réalisations payées au prix fort et au moyen de l'argent du contribuable. Fort malheureusement, les exemples ne sont pas rares. Et une simple tournée dans le pays révèle le peu de cas que l'on fait de ces installations sportives. La salle omnisport de Menzel Bourguiba est à cet égard un exemple flagrant et édifiant sur la mentalité d'insouciance collective face aux déprédations, dégradations, dévastations, dommages systématiques voire méthodiques dont sont victimes ces installations censées aider les jeunes à pratiquer leurs activités physiques et sportives. Les mots ne sont pas assez forts pour décrire l'état de désolation qui règne dans cette salle dont la réalisation a coûté à la communauté des sommes faramineuses et des sacrifices conséquents. L'on ne peut réprimer un fort sentiment de réprobation, retenir son écœurement, éprouver un douloureux accablement en franchissant ce qui est censé être une porte d'entrée d'un haut-lieu considéré comme facteur essentiel de la formation d'un corps et d'un esprit sains. Et nous pensons que ce reportage photo donne une idée de la gravité des méfaits commis à l'endroit de ces équipements collectifs destinés à la jeunesse, mais qui sont jugés, par une minorité aigrie, malveillante, nuisible et pernicieuse, comme un bien du beylic, et par conséquent objet tout indiqué d'agressions et de toutes sortes de sévices. Aucune force économique au monde ne pourrait disposer des moyens financiers et humains d'entretenir, de sauvegarder, de protéger les biens publics. Il n'est qu'une profonde conscience citoyenne et un sens aigu du devoir qui soient capables de se dresser face à ces forces malfaisantes. Ainsi qu'une sensibilisation soutenue de nos enfants encore sur les bancs des écoles. M. BELLAKHAL
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