Le suivi de la gestion du système fourrager et l'évaluation du rythme de croissance du secteur de l'élevage aux plans des viandes et laitages ont été les principaux thèmes examinés au cours de la séance de travail tenue, mardi, à Tunis, sous la présidence de M. Abdessalem Mansour, ministre de l'agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche, en présence de représentants de la profession et des cadres du ministère. Les participants à la réunion ont évalué le coût de production des viandes auprès des engraisseurs de veaux et des éleveurs d'ovins ainsi que les dépenses de l'alimentation animale et des aliments composés, outre le coût total de la production. L'Office des céréales (OC) a été chargé de la gestion directe et régulière des différents circuits de distribution du son à travers les régions du Centre et du Sud afin de satisfaire la demande mensuelle de chaque gouvernorat en ce produit, d'autant que la saison de mise à bas des ovins s'est distinguée cette année par sa précocité, ce qui double les besoins du cheptel en fourrages. Afin de consolider le stock stratégique en aliments pour bétail, l'accent a été mis sur l'extension des périmètres irrigués pour la plantation de fourrages d'hiver et d'été et l'encadrement de leurs producteurs, moyennant un appui direct régulier pour les aider à augmenter leurs récoltes. La séance a été également l'occasion de passer en revue les réglementations adoptées afin d'organiser les opérations d'importation de veaux destinés aux sites d'engraissement. Dans ce contexte, les participants ont souligné la nécessité d'accorder l'intérêt requis au prix, celui-ci ayant, dès le départ, un impact sur le coût de production.
