Selon le quotidien indépendant, « Assabeh », 50% des entreprises de location de voitures en Tunisie sont menacées de fermeture en raison de nombreux dépassements dans ce secteur. La majorité de ces entreprises ne respecte pas les conditions intégrées dans le cahier des charges qui stipulent que le parc véhicules doit être au minimum de 25 voitures et que l'opérateur doit disposer d'un local approprié pour exercer cette activité. Outre, le responsable de l'entreprise doit avoir un niveau éducatif minimum à savoir une licence (BAC+3) dans le domaine de la gestion ou de l'économie avec une expérience de 5 ans dans le secteur de location des voitures. 50% des entreprises actives dans ce secteur ne respectent pas ces conditions en pratiquant la sous-traitance et le regroupement des véhicules c-à-d, un promoteur qui ne dispose pas de moyens nécessaires pour ouvrir une agence de location, il se regroupe avec d'autres investisseurs non associés tout en acquérant des voitures au nom de l'agence et donne à ces iderniers ces voitures pour les commercialiser en son nom et ce en contrepartie d'une redevance mensuelle. Les sous-traitants louent à leurs charges et responsabilités des locaux afin de commercialiser ces véhicules en pratiquant des prix dérisoires aux alentours de 25 dinars la journée par voiture. Les tarifs de location pratiqués par les agences organisées varient entre 50 et 70 dinars par jour pour une petite voiture. Les prix de vente des entreprises respectant les cahiers de charges sont calculés sur la base des coûts d'amortissement des voitures et des charges de structures relativement importantes par rapport aux intrus au secteur. Cette situation menace la continuité d'exploitation et la survie des professionnels installés par ces pratiques anti-concurrentiels.