En plus d'un classement plus qu'honorable de l'économie tunisienne à la 32ème place mondiale (sur 139 pays enquêtés) en termes de compétitivité globale, la Tunisie a récolté de nombreux satisfecit dans le récent rapport, publié par le Forum Economique Mondial de Davos 2010-2011 pour la bonne gouvernance de son économie, la gestion optimale des dépenses publiques, la confiance du public dans les institutions et les décideurs du pays et la transparence de la prise de décision au niveau du gouvernement. En effet, le rapport du forum économique mondial classe la Tunisie parmi les meilleurs pays du monde (5ème rang) en matière d'utilisation des dépenses publiques, occupant la 15ème place pour la confiance du public dans les politiciens et le 20ème rang pour la transparence de la prise de décisions gouvernementales. Plus significatif, sont les bonnes appréciations formulées par les auteurs du rapport sur l'efficacité des institutions publiques, la sécurité qui prévaut dans le pays (14ème position) et la qualité du système éducatif (22ème rang). Ces derniers indicateurs constituent les facteurs qui expliquent le mieux la solidité de l'économie nationale et la qualité de sa signature. Ce qui confère aux performances de la Tunisie une signification particulière, c'est à l'évidence la capacité du pays à préserver la stabilité de son cadre macroéconomique dans un contexte de récession qui a obéré l'activité notamment en Union Européenne, principal partenaire économique de notre pays. En effet, sur les 12 piliers qui mesurent les différents aspects socio-économiques des pays, la Tunisie réalise une amélioration notable dans sept piliers, dont quatre avec plus de 10 positions. Ces avancées concernent notamment la sophistication du marché financier, la stabilité macro- économique et la sophistication des affaires. Tout en consolidant sa position de leader en Afrique et dans le Maghreb, la Tunisie réalise la meilleure performance par rapport aux 40 premiers pays. L'indice de mesure adopté par le forum économique mondial se base sur une combinaison de données statistiques et des résultats de sondages, notamment, l'Enquête annuelle auprès des chefs d'entreprises, conduite par le "World Economic Forum", en collaboration avec son réseau d'instituts partenaires (Instituts de recherche et organisations économiques de renom), situés dans les pays étudiés. Cette année, plus de 13 500 chefs d'entreprises ont ainsi été sondé.