La loi de 1985 relative au régime applicable aux agents de la coopération technique, doit faire l'objet d'une révision au sein des deux Chambres de Députés et de Conseillers, rapporte le quotidien « Assabah ». Ce nouveau projet permettra au secteur privé, à travers des agences de courtage et d'emploi à l'étranger agrées par l'Etat, d'accéder aux opportunités d'emploi. Cette réforme permettra à ces agences de tirer profit des compétences tunisiennes, de leurs exporter dans un cadre légal, et de les contrôler par le ministre chargé de la coopération internationale afin de limiter toutes tentatives de l'immigration illégale. Ces agences peuvent accéder, par ailleurs, aux nouveaux marchés d'emploi situés en Europe, dans les pays de Golfe et l'Asie. L'engagement du secteur privé peut booster cette activité à travers l'organisation des visites de travail, séminaires et conférences dans les marchés cibles, ainsi la conclusion des accords de coopération et de partenariat avec d'autres organismes privés et gouvernementaux étrangers actifs dans le secteur. Toutefois, le projet de la loi peut accroitre le rendement de l'Agence Tunisienne de Coopération Technique, qui est en régression depuis des années. Rappelons que le nombre d'agents tunisiens déployés pour travailler à l'étranger ne dépasse pas 700 collaborateurs au cours du premier trimestre de l'année actuelle.