INFOTUNISIE – Grâce à la prospection des nouvelles opportunités de travail offertes sur les marchés de l'emploi à l'étranger, la Tunisie entame une nouvelle étape en matière de coopération technique qui doit vivre, au cours de la période à venir, sous le rythme d'une nouvelle impulsion dédiée à l'exportation des compétences tunisienne. C'est dans ce cadre que s'inscrit l'intérêt particulier accordé au secteur de l'emploi faisant l'objet du Conseil des ministres tenu, mercredi 19 mai 2010, sous la présidence du Chef de l'Etat. Les travaux dudit Conseil ont été marqués notamment par l'examen d'un projet de loi complétant la loi de 1985 relative au régime applicable aux agents de la coopération technique. Un projet qui porte sur la création d'entreprises privées destinées à assister l'Agence Tunisienne de Coopération Technique dans des activités de prospection d'opportunités d'emploi à l'étranger. En effet, les objectifs de ce projet vont de pair avec les orientations tracées par le programme présidentiel 2009-2014 et son 6e point qui fait de l'emploi «une priorité absolue». Il s'agit de mettre en place une politique active de coopération technique, de nature à ouvrir de plus larges perspectives à l'emploi des compétences tunisiennes à l'étranger. Ainsi, ces compétences auront la possibilité d'acquérir davantage d'expérience et de savoir-faire. Parmi les indicateurs ayant marquée le secteur de la coopération technique, une mutation qualitative au niveau des offres d'emploi profitant aux compétences tunisiennes. Des offres qui s'orientent, de nos jours, non seulement aux diplômés du supérieur mais également, à ceux de la formation professionnelle. Et ce, à la lumière des réformes engagées en la matière portant sur la préparation des compétences et leur perfectionnement, sur les plans scientifique, pratique et professionnel. Le Conseil des ministres a souligné, dans ce sens, l'importance du secteur privé et sa contribution dans la prospection des opportunités d'emploi à l'étranger, notamment dans les pays européens, arabes et africains tout en insistant sur l'exploitation des offres existantes sur le marché mondial, en matière de recrutement des compétences tunisiennes. Par ailleurs, les représentations, les consulats et les structures diplomatiques à l'étranger doivent, de leur côté, contribuer dans la concrétisation de ces objectifs, et tirer profit des accords bilatéraux établis avec les pays européens, englobant tous les domaines. Un intérêt particulier sera accordé à l'identification des opportunités d'emploi, notamment en matière de travail saisonnier et de migration cyclique, dans des secteurs demandeurs de main d'œuvre spécialisée comme le tourisme, l'hôtellerie, l'agriculture, ainsi que les industries mécaniques et électriques.