Le Centre des Jeunes Dirigeants ( CJD) et l'Administration des Douanes Tunisiennes ont organisé un petit-déjeuner- débat à l'honneur de M. Slimene Ourak, Directeur Général de la Douane épaulé de ses collaborateurs. Dans ce cadre, le Directeur Général a présenté un aperçu général sur les réformes réalisées pour optimiser les performances des services de la douane. « SINDA 2010 », le nouveau système d'information High Tech de la douane est l'un des thèmes évoqués lors de ce débat. Ce nouveau système qui vient de corriger les lacunes engendrées par certaines insuffisances au niveau de l'ancien système, permet de faciliter la communication directe entre la douane et les autres opérateurs. M. Ourak a précisé que le réseau « SINDA 2010 » sera opérationnel au port de Rades à partir du décembre 2010. D'autres part, cette rencontre ayant pour objectifs de mettre en exergue l'amélioration des services douaniers pour répondre à la nouvelle réglementation européenne sur la sécurité marchandises pénétrant l'espace de l'Union Européenne « la déclaration Sommaire : Sûreté- Sécurité ». C'est un statut douanier qui consiste à simplifier les procédures douanières. Le responsable de la douane a mis l'accent sur les efforts déployés par ses équipes pour renforcer la qualité des services offerte aux opérateurs. La douane tunisienne s‘est, également, engagée dans une procédure de normalisation pour décrocher la certification « Marhba ». Slimene Ourak est satisfait des indicateurs et du classement international de la douane tunisienne (30ème dans le Doing). Pour sa part, M.Lotfi Ayadi, Responsable de la gestion des risques a confirmé que le délai de dédouanement est passé de 1,6 jour en 2006 à 0,5 jour en 2010. Le délai de séjours des marchandises est passé, quant à lui, pour la même période de 9,2 jours à 5,7 jours. M. Ourak a répondu, ainsi, sur quelques problématiques évoquées au débat par les concernés des services de la douane et de transitaires tels le problème des retards d'enlèvement des marchandises. Selon le dernier inventaire, 51% des marchandises stockées actuellement dans les services portuaires ne sont pas enlevées par les entreprises, ajoutant que « Le port n'est pas fait pour le stockage ».