Aujourd'hui, le trafic touristique reprend doucement dans les principales zones du pays. Plusieurs tour-opérateurs ont annoncé des annulations mais d'autres continuent à envoyer leurs clients. « Pour l'instant, il ne se passe rien dans les hôtels où les gens passent leurs vacances», déclare le président de l'Association des tour-opérateurs français (Ceto) René-Marc Chikli. « La zone hôtelière balnéaire de Hammamet n'est pas touchée m'ont assuré des hôteliers joints au téléphone », a déclaré Georges Colson, le président du Syndicat national des agences de voyage (Snav), qui vient de mettre en place une cellule de veille. Pour l'instant, tous les départs sont assurés vers le pays, selon le Ceto et le Snav. La majorité des tour-opérateurs ont déjà pris des mesures de précaution comme la suppression de circuits. C'est le cas de Fram, dont la Tunisie est la 3e destination avec 80.000 clients par an. Le voyagiste toulousain, qui a déjà mis en place une cellule de crise, a enregistré depuis mardi environ 200 annulations. Chez Voyamar, les réservations se poursuivent. Thalasso n°1 affiche un retrait de -30% et chez Marmara on a, pour l'heure, suspendu la vente des circuits mais 2400 clients sont attendus ce week end. Les hôteliers tunisiens essaient par tous les moyens de booster la destination. Certains affichent une mine réjouie surtout avec l'arrivée des touristes seniors. « C'est une crisette passagère. Nous nous sommes mobilisés pour l'atténuer. Les réservations reprendront dans les prochains jours et nous attendons à un bon février surtout après la grande confiance émise par les TO européens » nous assure un hôtelier de Hammamet.