L'Union Tunisienne de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat (UTICA) a exigé de faire parti des trois commissions nationales qui ont été constituées après la révolution du 14 janvier 2011. Il s'agit de la commission supérieure des réformes politiques, la commission nationale d'établissement des faits sur les affaires de malversations et de corruption et la commission nationale d'établissement des faits sur les abus durant la dernière période. Selon Mohamed Ben Sedrine, coordinateur général de la centrale patronale, élu après la démission de Hédi Djilani, l'UTICA a présenté une demande officielle au gouvernement pour avoir une représentativité au sein des trois commissions sus nommées. Monsieur Ben Sedrine, s'est en outre étonné du fait que la centrale patronale n'a pas été sollicitée pour siéger dans ces commissions. Selon le coordinateur général, l'UTICA représente le patronat tunisien donc une fraction importante de la société et se doit, de ce fait, d'avoir une représentation au sein des commissions nationales par le principe de démocratie, de la participation de tous les acteurs de la société et de la non exclusion. Selon un communiqué rendu public vendredi 28 janvier 2011, la demande de l'UTICA intervient à un point nommé ou toutes les composantes de la société, sans exception, sont appelées à consolider l'effort national pour sauver le pays. Par ailleurs, la centrale patronale a aussi exprimé son soutien au nouveau gouvernement, dans un autre communiqué rendu public, dans lequel elle trouvait que la nouvelle équipe gouvernementale est tout à fait capable à ouvrer pour l'intérêt général.