A l'initiative d'AVICO, l'Institut du Monde Arabe (IMA) a accueilli, hier soir, 250 personnes, parmi eux l'acteur Michel Boujenah, Dominique Baudis, président de l'IMA, M.Boris Boillon, nouvel Ambassadeur de France en Tunisie. Du secteur de tourisme, assisteront François-Xavier de Boüard et Philippe de Saint-Victor, AS Voyages, René-Marc Chikli de Ceto, Lionel Guérin de Transavia et Fnam, Laurent Magnin de XL Airways France, Ali Miaoui de Tunisair, Nicolas Brumelot de Go Voyages, Raouf Benslimane (Thalasso n°1), Sam Zribi (Amplitravel)… Ces derniers se sont réunis, pour célébrer les engagements de la révolution du 14 janvier, et mobiliser l'ensemble des acteurs du transport et du tourisme des deux côtés de la Méditerranée. Cette rencontre s'inscrit dans le cadre d'associer leurs efforts et travailler ensemble, sans attendre, à une action de relance qui réaffirme les qualités touristiques de la Tunisie et des Tunisiens à travers une charte baptisée « Les Engagements du Jasmin ». C'est une charte à travers laquelle les signataires s'engagent notamment à « recevoir avec sourire et chaleur » les touristes, mais aussi à « offrir un service, et faire un geste supplémentaire pour les visiteurs en 2011». En outre, c'est une façon de pousser à la relance par la valeur ajoutée et non par le prix, comme l'a souligné René-Marc Chikli, qui a indiqué de sa part qu'« il faut éviter de rentrer dans la guerre des prix, et protéger nos amis hôteliers ». De son côté, l'acteur Michel Boujenah a martelé qu'à partir de maintenant, aller en Tunisie sera un acte militant, mais sans faire de politique. Simplement en allant bronzer, on soutiendra une démocratie. A noter que la Révolution du peuple tunisien constitue une très belle opportunité démocratique pour la Tunisie, mais pourrait sérieusement compromettre sa saison touristique 2011. En effet, l'impact du mouvement populaire reste encore limité sur l'économie touristique en cette période de basse saison mais, si la confiance du public et des médias n'est pas rétablie dans les prochaines semaines, une large part des 220.000 lits touristiques tunisiens pourrait rester vide pendant le printemps et une partie de l'été. Ceci provoquerait un manque à gagner pour les acteurs du tourisme français, mais surtout une crise économique aggravée en Tunisie.