Neymar au PSG, le dossier avance. Mais le club parisien va encore devoir surmonter un certain nombre d'obstacles pour boucler un transfert record à 220 millions d'euros. L'UEFA souhaite notamment fixer une condition, que le PSG dégraisse au moins à hauteur de la moitié du montant du transfert, soit 110 millions d'euros. Le rêve a un prix. Pour s'offrir Neymar, le PSG va devoir débourser 220 millions d'euros pour faire sauter la clause, et non 222 millions d'euros comme évoqué dans la presse. Sur cette somme, la fiscalité française imposera au moins 20 %. Soit un chèque d'un peu moins de 280 millions d'euros à signer pour libérer Neymar de ses obligations à Barcelone. S'ajoutera le contrat du Brésilien d'une durée de cinq ans et un salaire de 30 millions d'euros net par an, contre 11 millions actuellement au Barça. Le Paris Saint-Germain paiera les impôts du joueur de 25 ans, comme ce fût le cas notamment pour Zlatan Ibrahimovic, ou comme c'est toujours le cas pour Thiago Silva aujourd'hui. Le travail se poursuit pour établir le meilleur montage financier. L'UEFA souhaite fixer une condition: que le PSG dégraisse son effectif pour faire entrer dans les caisses club au moins la moitié de la somme dépensée pour payer la clause de Neymar, avant le 31 janvier 2018. Il va donc falloir vendre pour au moins 110 millions d'euros. Cette condition ne convient pas à Paris qui tente de l'alléger. Rappelons que l'instance de l'UEFA n'a pas le pouvoir d'imposer cette condition. Le PSG est libre de réaliser le transfert tel qu'il l'entend mais il pourrait s'exposer à des sanctions à l'orée de la saison 2018-19 s'il ne respecte pas le cadre du fair-play financier. L'opération va coûter cher, très cher aux finances du club qui étudie toutes les possibilités. In fine, le PSG n'a pas le choix. Le président Nasser Al-Khelaïfi souhaite à tout prix enrôler la star. Au-delà du sport, Neymar est devenu aussi un enjeu politique pour redorer le blason qatari à l'international.