Mongi Rahoui (Front populaire), président de la commission des finances, dénonce un simulacre de séance plénière et une procédure illégale « Les emprunts ont été votés à la va-vite et quand les revendications concernent le couffin du citoyen démuni, on nous demande de patienter ». Le député de la Voix des agriculteurs, Fayçal Tebbini, habitué aux déclarations excentriques, a, cette fois, été épaulé par plusieurs députés pour critiquer le «non-sérieux» du gouvernement en ce qui concerne le projet de loi relatif à l'allègement de la charge fiscale en faveur des faibles revenus. Les députés devaient voter le texte hier, mais la veille le gouvernement a demandé au bureau de l'ARP de retirer le projet pour qu'il puisse être peaufiné. Officiellement, et selon le vice-président de l'Assemblée, Abdelfattah Mourou, qui s'est fait le défenseur du gouvernement pendant la séance, il s'agit « d'améliorer le texte pour qu'un plus grand nombre de citoyens puissent en bénéficier ». Mais cela n'est pas du goût du président de la commission des finances, Mongi Rahoui, qui s'est attaché, en vain, à la nécessité de discuter et de voter le texte pendant la séance. Mais les élus avaient auparavant approuvé par vote la proposition du président de la séance de rayer le projet de loi de l'ordre du jour. Mongi Rahoui (Front populaire), en forme après des vacances de quelques jours, dénonce un simulacre de séance et une procédure illégale. « C'est la seconde fois que le texte est retiré par le gouvernement, ce n'est pas sérieux ». Le projet de loi est l'un des plus importants depuis le début des travaux du parlement car il concerne directement les citoyens.