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Observatoire contre la violence faite aux femmes : 60 associations réclament l'abandon du projet
Publié dans La Presse de Tunisie le 28 - 05 - 2019

Nous sommes ici en tant que coalition de la société civile formée de plus de 60 associations et notre comité de pilotage vous a invités pour vous donner notre lecture du projet de loi décidé par le gouvernement relatif à la mise en place d'un observatoire contre la violence faite aux femmes. Un décret-loi qui a exclu la société civile de tous les travaux préparatoires du projet; ce qui nous porte à nous interroger sur la vérité de la démocratie participative en tunisie. Cet observatoire ne répond pas aux considérations essentielles à observer pour qu'il soit effectif et il ne répond aucunement à nos aspirations'', s'est insurgée Sana Ben Achour au nom du comité de pilotage lors de la conférence de presse tenue, hier, au sein du Snjt.
Un projet vide de sens
C'est ainsi que la société civile vient de réfuter le projet du gouvernement relatif à la mise en place d'un observatoire contre la violence faite aux femmes. Un communiqué commun entre les associations a été donné en lecture par Halima Jouini, membre de la coalition : ‘'C'est dans le cadre du suivi de la mise en œuvre de la loi 2017-58 relative à l'élimination des violences à l'encontre des femmes et ayant pris connaissance du projet du décret-loi relatif à la mise en place d'un observatoire contre les violences faites aux femmes en tant qu'entreprise publique administrative ‘EPA' centralisée et bureaucratique sans aucune concertation ou participation de la société civile comme le stipule la loi ; les associations de la Coalition nationale contre les violences (CNAV) ont tenu cette conférence de presse sur le thème «Pour un observatoire national contre la violence faite aux femmes, participatif et inclusif».
Ces associations ont cosigné ce communiqué pour appeler à ce que l'observatoire en projet ne soit pas une institution vide de sens. Il s'agit de 60 associations, dont l'Association, des femmes démocrates, la LTDH, le Réseau Euromed des droits, Avocats sans frontières…, qui ont ainsi rendu publiques 3 revendications, à savoir abandonner le projet actuel de création de l'observatoire, mettre fin à la politique d'exclusion de la société civile dans tous les projets de loi et organiser une session ouverte de dialogue entre tous les intervenants concernés par les causes de l'égalité du genre et les actifs dans les domaines œuvrant à éradiquer la violence faite aux femmes.
Absence des représentations régionales et locales
«Quand on l'a annoncé en mars dernier, nous avons été heureuses de l'initiative mais nous avons vite déchanté quand nous avons constaté qu'on nous excluait de la rédaction du projet malgré le discours politique qui dit exactement le contraire», regrette Sana Ben Achour, ajoutant que cette exclusion se poursuit alors que l'opinion des associations est capitale dans la mesure où elles ont une grande expérience en la matière. « Plus grave encore, il n'existe aucune représentativité des femmes dans la formation administrative et scientifique de l'observatoire projeté.
C'est donc avec cette conférence de presse que le consortium des 60 associations donne de la voix pour faire parvenir sa vision de ce que doit être l'observatoire.
Elles ont préparé à cet effet un rapport de plusieurs pages dont le titre en dit long sur les segments sur lesquels elles revendiquent d'être présentes : Lecture critique dans le projet du décret-loi ayant trait à la création d'un observatoire national contre la violence faite aux femmes et propositions pour son organisation administrative et financière.
Il reste un point particulièrement important qui a été exposé par Mounira Hammami, membre de la coalition où il est question de décentralisation et de mise à contribution de nouveaux conseils municipaux : «Nous avons été étonnées de l'absence des représentations régionales et locales dans le projet, alors que nous sommes tous conscients de l'étendue de la bureaucratie qui tend à tout centraliser et qui menace les missions d'un tel projet. C'est avec le même sérieux qu'il faut aborder les questions des ressources humaines et de l'encadrement des victimes en s'inspirant de la dynamique des observatoires analogues qui sont actifs depuis longtemps dans les pays développés».


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