Présentation à Sousse de nouvelles technologies pour la lutte contre la contrefaçon, ainsi qu'un nouveau catalogue électronique baptisé «Mantouj» Des communications-débats suggestives ont été données lors du colloque portant sur «la codification et le marquage des produits», organisé récemment à Sousse par la Chambre de commerce et d'industrie du Centre (Ccic), en collaboration avec l'Institut national de la consommation (INC) et la société de codification GS1-Tunisie. Parmi les thèmes phares débattus lors de cette rencontre, on cite, entre autres, la communication donnée par Sami Grira — ingénieur-informaticien et expert auprès de la société GS1-Tunisie — , titrée: «L'échange de données informatiques et le catalogue électronique». Au cours de son intervention, il a indiqué que le GS1, organisation internationale comptant 111 organisations locales-membres à travers le monde, dont la société de codification «GS1-Tunisie», s'emploie depuis 1992 à faciliter la collaboration entre les partenaires commerciaux, organisations et prestataires de technologies afin de répondre aux enjeux commerciaux des entreprises et d'assurer la visibilité de toutes les chaînes d'approvisionnement. Cette société s'est attachée à la mise au point, à la diffusion et à la promotion d'un langage commun fondé sur des standards reconnus et adaptés aux besoins de chacun des intervenants de la chaîne d'approvisionnement. La société GS1-Tunisie s'est lancée dans un projet régional pour mettre en place un nouveau catalogue électronique baptisé «Mantouj». Ce catalogue permet d'exposer tous les opérateurs économiques de la région maghrébine et leurs produits afin de faciliter les échanges commerciaux entre les différents partenaires et d'offrir plus d'opportunités d'affaires pour les exportateurs tunisiens. Ce catalogue électronique, a-t-il poursuivi, sera relié au réseau mondial du catalogue électronique où sont exposés les produits de milliers d'entreprises. Dans le même contexte, le directeur général de l'INC, Tarak Zorgati, a mentionné au cours de son intervention quelques nouvelles technologies de codification : les micro-tags (petits timbres collés sur les produits pour les identifier et les authentifier afin de les protéger contre la contrefaçon), les hologrammes (timbres à reflets, collés sur les produits pour la même raison précitée), le code à barres (code international qui peut être lu partout dans le monde, il indique le pays de provenance et la nature du produit), l'étiquette RFID /EPC (à la fois code à barres électroniques et marqueurs antivol. C'est une technologie d'identification par radiofréquence basée sur les standards EPC (Electronic Product Code). A signaler que l'étiquette RFID / EPC est composée d'une puce électronique et d'une antenne qui permet la lecture à distance. Etaient présents lors de ce colloque, le ministre du Commerce, des représentants des autorités régionales, des représentants de l'Api, de l'Utica, de l'Apia.