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Aliou Cissé, le mal aimé : Nul n'est prophète en son pays !
Publié dans La Presse de Tunisie le 16 - 07 - 2019

Sous sa houlette, le Sénégal s'est qualifié pour la seconde Coupe du monde de son histoire en 2018, et a retrouvé les sommets africains. Aliou Cissé apparaît pourtant plus critiqué qu'adulé, la faute, principalement, à un fond de jeu au rabais. Et aussi un peu à El-Hadji Diouf, dont la voix porte toujours autant au pays : «Souvent, mes homologues ont tendance à parler de nous. Qu'ils s'occupent d'eux, qu'ils s'occupent de leurs équipes. Qu'est-ce qu'il connaît de la mentalité du Sénégal ? Qu'est-ce qu'il connaît de notre peuple ? Comment peut-il dire qu'on n'a pas le mental ? On est numéro 1 africain. On est allé à la Coupe du monde 2018 !
Je pense qu'aujourd'hui, une équipe qui n'a pas le mental ne fait pas ce parcours-là en CAN.» Par ces déclarations, Aliou Cissé n'a pas fait dans la demi-mesure. Son équipe non plus, d'ailleurs puisqu'elle est en finale de CAN! Pourquoi alors cette défiance envers le timonier sénégalais ? Primo, les Lions ont déçu leur monde, l'an dernier en Russie, lors d'une Coupe du monde où ils ont débarqué auréolés de ce statut de numéro 1 africain, mais dont ils n'ont pas vu le second tour. Qu'importe si ce Mondial n'était que le second, après 2002, auquel la sélection participait. Qu'importent les circonstances malheureuses de son élimination dès les poules, jugée au nombre d'avertissements. Qu'importe, aussi, qu'aucune autre des cinq nations africaines engagées ne soit parvenue à rallier la phase à élimination directe : les Sénégalais, qui voyaient en Coulibaly, Gueye et Sadio Mané les dignes héritiers de Ferdinand Coly, Papa Bouba Diop et El-Hadji Diouf, quart-de-finalistes au Japon et en Corée du Sud seize ans plus tôt, attendaient nettement mieux.
El-Hadji Diouf, leader vocal !
Dans un pays où « une défaite en équipe nationale est vécue comme un drame » , comme l'expliquait Omar Daf (présent lors de l'épopée asiatique de 2002 et aujourd'hui entraîneur adjoint de la sélection) au printemps 2018, les quinze millions de sélectionneurs n'ont pas tardé à déverser leur spleen sur leur cible privilégiée : Aliou Cissé! Déjà contesté avant le Mondial, après avoir pourtant guidé son équipe jusqu'en quarts de finale de la CAN 2017, l'ancien capitaine de la sélection a alors dû essuyer une deuxième salve de critiques, plus vives encore. Avec, dans le rôle du leader vocal, un certain El-Hadji Diouf. Jamais le dernier pour l'ouvrir, et encore moins pour tailler son ex-coéquipier, à qui il reproche notamment de ne pas avoir consulté les anciens, et lui le premier, évidemment, contrairement à ce qu'il s'était engagé à faire au moment de sa prise de fonctions, Diouf a ainsi réclamé la tête de Cissé l'été dernier. En vain. Mais ces critiques, sur quoi portent-elles ?
En clair, la principale source de frustration se situe sur le terrain.
Et sur ce jeu déployé par les Lions de la Téranga, trop défensif, pas assez ébouriffant et clairement en deçà des attentes engendrées par la qualité, sur le papier, de l'effectif. Mais comment reprocher au sélectionneur de « la tanière » de privilégier la solidité au spectacle ? Et à un succès d'un tout premier titre continental,
El Hadj Diouf doit forcément grincer des dents !


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