Les Etats-Unis, le Japon et dix autres pays de la région Pacifique se retrouvent cette semaine à Hawaï pour mettre la dernière main à un vaste accord de libre-échange commercial dont les bienfaits économiques font débat. Comme son cousin européen baptisé TTIP et lui aussi hautement controversé, le «Trans-Pacific Partnership» ou TPP est souvent accusé de se négocier dans l'opacité avec l'objectif inavoué de favoriser les multinationales. Les douze pays qui se retrouvent à partir de mardi dans l'île américaine au milieu du Pacifique assurent au contraire que cet accord dopera la croissance dans la région et imposera au géant chinois, qui n'est pas partie aux discussions, d'ouvrir davantage son économie. «Si nous n'écrivons pas les règles du commerce mondial, devinez quoi? La Chine le fera. Et ils le feront de façon à avantager les entreprises et travailleurs chinois», avait déclaré en mai le président américain Barack Obama, ardent promoteur de ce traité. Après des années de discussions, Washington et ses partenaires, qui pèsent ensemble 40% du produit intérieur brut mondial, espèrent que le round d'Hawaï aboutira à un accord ou, au moins, posera les bases d'un compromis à court terme. Début juillet, le gouvernement australien disait ainsi s'attendre à un accord «dans les trois, quatre prochaines semaines». 2,7 milliards de dollars d'aide Avec la crise, l'aide au développement des pays de l'Ocde aux pays les plus pauvres a subi depuis 2010 une baisse de 6 %, selon les chiffres de l'ONG ONE. C'est une coupe d'environ 2,7 milliards de dollars. En général, l'octroi des fonds est accompagné de certaines obligations à respecter par le bénéficiaire. Exemple avec la Libye, le Mali et le Soudan. A cet effet, le Sénat américain prévoit d'assister la Libye à hauteur de 20 millions de dollars en 2016. Cette aide sera fournie sous forme de programmes de formation et d'appui logistique. Domaines concernés : l'éducation et la formation militaire, ainsi que le soutien à la lutte contre le terrorisme et les programmes économiques. Autres urgences à bénéficier de cette «manne» : la lutte contre les stupéfiants et la prévention de la propagation des armes interdites. Pour sa part, l'Union européenne a annoncé, le 25 juillet,une aide de 20 millions d'euros en faveur du Mali. L'objectif est de créer 6 680 emplois grâce à l'entretien du réseau routier. Priorité à l'embauche ? Les populations les plus vulnérables. L'Union européenne veut faire d'une pierre deux coups: lutter contre la pauvreté grâce à l'emploi et favoriser la durabilité des infrastructures. Enfin, compte tenu de la situation humanitaire au Soudan, la Norvège a contribué en 2015 à hauteur de 6,6 millions de dollars américains au Fonds humanitaire commun pour le Soudan (Sudan Common Humanitarian Fund, CHF). Il s'agit d'un fonds commun multi-donateurs qui aide à l'allocation et au décaissement de fonds en temps opportun, pour les besoins humanitaires plus urgents au Soudan. Au moment où les besoins augmentent, avec la recrudescence du conflit au Darfour, les fonds humanitaires pour le Soudan se sont amenuisés au cours de ces dernières années Volkswagen redevient le premier constructeur mondial L'Allemand détrône ainsi Toyota, leader planétaire depuis 2012, en difficulté en raison d'un fort recul des ventes au Japon. Pour le premier semestre 2015, Volkswagen a écoulé 5,04 millions de véhicules dans le monde contre 5,02 pour Toyota. Bon troisième, General Motors atteint les 4,8 millions. Rappelons qu'en 2014, Toyota et Volkswagen étaient au coude à coude, le premier à 10,23 millions d'unités et le second 10,14 millions. La croissance en zone euro va rester faible Selon une étude du FMI, «la reprise se renforce, soutenue par des prix du pétrole plus bas et la politique de rachats d'actifs de la BCE. Mais les perspectives à moyen terme restent faibles». Le FMI maintient sa prévision de croissance de 1,5% pour la zone euro pour cette année.