selon Najem Gharsalli, ministre de l'Intérieur Le ministre de l'Intérieur Mohamed Najem Gharsalli a confirmé, hier, l'arrestation de nouveau, mardi, de sept accusés en vertu d'une décision judiciaire. Lors d'une conférence de presse, le ministre de l'Intérieur a expliqué que l'arrestation de nouveau de ces personnes à leur sortie de la caserne d'El Gorjani vient suite à des informations faisant part de leur implication dans d'autres affaires terroristes. Notons à ce sujet que le bâtonnier de l'Ordre national des avocats (Onat), Mohamed Fadhel Mahfoudh, a appelé, hier, les autorités judiciaires à ouvrir une enquête «sérieuse» et «urgente» au sujet de la torture de cinq individus arrêtés parmi sept soupçonnés d'être impliqués dans des affaires de terrorisme. Ces individus doivent être examinés par un médecin légiste afin de révéler les dépassements et déterminer les responsabilités, a indiqué Mahfoud dans un communiqué publié par l'Ordre national des avocats, soulignant que les dépassements pouvant avoir lieu au cours de l'enquête préliminaire ne peuvent être évités qu'en présence de l'avocat de l'accusé. Il a, par ailleurs, incité le gouvernement et le conseil des représentants du peuple (ARP) à accélérer l'amendement du code de procédure pénale qui garantit la présence d'un avocat au cours de l'enquête préliminaire et met en application les articles 27 et 29 de la Constitution, a-t-il ajouté. Selon la même source, Mahfoud a appelé, en outre, le gouvernement et le ministère de l'Intérieur à assumer leurs responsabilités quant à l'encadrement des agents de sécurité et l'interrogatoire de tous les suspects d'une manière transparente. Il a, d'autre part, estimé que la lutte contre le terrorisme nécessite de faire confiance aux institutions de l'Etat, de respecter la loi, d'encadrer et de former les agents de sécurité d'une manière continue et d'évaluer leur rendement individuel et collectif. Sur un autre plan, le ministère de l'Intérieur ne dispose pas de preuves tangibles sur l'assassinat, en Libye, de Seifallah Ben Hassine, dénommé Abou Iyadh, a déclaré Najem Gharsalli. Et d'ajouter que le ministère n'a pas d'argument confirmant que le terroriste Abou Iyadh était la cible de l'une des opérations en Libye, comme cela a circulé. Des sources médiatiques ont indiqué que le chef du groupe Ansar Echaria a trouvé la mort en Libye, lors d'un raid aérien américain qui a causé également la mort du terroriste algérien Al Mokhtar Ben Mokhtar.