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Mauvais son pour bon spectacle !
«Tamyoureth» au Festival de Boukornine
Publié dans La Presse de Tunisie le 08 - 08 - 2015


Les conditions météorologiques ont voulu que le spectacle «Tamyoureth» de Tahar Guizani ait lieu au festival de Boukornine et non à celui de Carthage pour sa première. Le spectacle sera reporté au 17 août sur la scène antique et c'est le jeudi 6 août qu'il a eu lieu au théâtre de Boukornine. «Tamyoureth» (qui signifie quand la lune sera pleine ) est un spectacle musical écrit par Mouldi Hassine, composé et arrangé par Tahar Guizani, réalisé par Marouène Riahi et interprété par la troupe Arabesque. Le spectacle met en scène une histoire d'amour où le héros est épris d'une jeune fille dont il aperçoit l'ombre, une nuit de pleine lune. Mais dans cet entremêlement d'espace et de temps et dans un mouvement de va-et-vient, le héros se rend compte que la jeune fille n'est que le fruit de son imagination. Une histoire pleine d'enseignements en quelque sorte, ne serait-ce que pour nous communiquer le message que l'amour n'est qu'une immense illusion et qu'on ne voit dans l'être aimé que ce que l'on veut voir. Sur scène, l'histoire est racontée avec beaucoup de poésie qui mêle les tableaux de danse aux chants avec une mise en scène par le jeu des lumières somme toute réussie. Le spectacle, dès son démarrage, a (justement par la lumière, la poésie et les costumes) réussi à nous introduire dans un univers particulier et c'est peut-être la chose la plus difficile dans ce genre d'expérience musicale. «Tamyoureth» a commencé par une tirade très poétique où le narrateur s'adresse à la lune en lui reconnaissant des pouvoirs magiques et un côté très influent sur les hommes. Tout de suite, on est plongé dans cet univers fait de nuits pleines de lumière lactée si propre à la lune. Les chants sont entrecoupés par la voix du narrateur et des solos de violons ou de « «Qanoun» qui, chacun apportant sa touche, font avancer le récit pas à pas . On ne se lassera pas non plus d'écouter cette musique composée de manière très narrative ( rappelons que Tahar Guizani a beaucoup composé pour les feuilletons tunisiens) et où les percussions jouent un rôle très déterminant. Un bon spectacle du reste qui, rappelons-le, a eu le mérite de décrocher le Tanit d'or lors de la deuxième session des JMC, mais voici qu'on reste sur notre faim parce que mis à part les passages où le narrateur déclamait sa poésie dans le micro tout seul, nous étions incapables de capter les paroles de cette histoire lorsqu'elle est chantée par le chœur tellement le son avait de terribles échos. Et c'est un grand dommage pour un si bon spectacle où Tahar Guizani a vraiment mis beaucoup de talent. Les paramètres du son étaient -elles bien étudiées pour ce spectacle narratif, en particulier, dans un endroit comme celui-ci entouré par les montagnes ou les responsables ont-ils fixé les mêmes paramètres pour tous les spectacles ? Le public a apprécié enfin les costumes et la musique, il a été emporté par cet univers de contes magiques mais rares sont ceux qui ont compris que c'est une histoire d'amour sous la lune trompeuse parce que toute une partie de l'histoire à été anéantie par la gestion catastrophique du son qui a fait en sorte qu'on entend bien la musique mais pas du tout les paroles surtout lorsqu'elles sont chantées en chœur. On espère que l'on pourra rattraper ces paroles perdues sur la scène de Carthage.

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