Une réunion préparatoire consacrée à l'évaluation et au diagnostic de la situation de la région dans le cadre du plan de développement pour la période 2016/2020 s'est tenue, vendredi, au siège du gouvernorat de Sidi Bouzid. L'objectif est d'activer les commissions sectorielles relevant du conseil régional afin d'établir l'état des lieux des différents secteurs dans les délégations de la région, a indiqué le gouverneur de Sidi Bouzid, Ammar Khababi. Il s'agit également d'activer les commissions locales et faire participer toutes les parties (société civile, organisations et associations...) à l'adoption des approches, l'évaluation de la situation et l'élaboration des propositions. Concernant le secteur public, les commissions sectorielles œuvreront à une évaluation quantitative des réalisations selon les secteurs ainsi que celle des programmes et projets selon l'état d'avancement des projets, en plus de l'identification des obstacles aux projets et du diagnostic de la situation de développement dans la région. S'agissant du secteur privé, les commissions devront évaluer les investissements réalisés selon les secteurs, diagnostiquer les freins au développement de l'investissement et mesurer l'impact de l'investissement privé sur la production, l'emploi et l'exportation afin d'établir la future approche de développement et proposer un programme quinquennal d'investissement. par ailleurs, la «discrimination positive entre les régions» doit nécessairement figurer dans le plan de développement 2016-2020, a déclaré Latifa Lakhdhar, ministre de la Culture et de la sauvegarde du patrimoine. Le prochain plan de développement s'articulera, essentiellement, autour d'une approche participative, «étant donné qu'il sera conçu par les structures régionales et administratives ainsi que par la société civile», a précisé la ministre lors d'une réunion, tenue, hier matin, au siège du gouvernorat de Tatatouine, en présence de responsables régionaux et locaux. Lakhdhar a encore indiqué que le nouveau plan de développement vise à réaliser le développement dans toutes les régions et le gouvernorat de Tatouine en particulier, à travers la baisse du taux de pauvreté, la lutte contre le chômage et l'amélioration de la qualité des services publics qui «connaissent plusieurs défaillances dans la région, en dépit des opportunités de développement actuellement disponibles». Elle a, en outre, souligné la nécessité d'appuyer les investissements publics et privés à Tataouine. Quant à la vague de critiques dirigées contre les spectacles des festivals estivaux, la ministre a affirmé que les instances de ces structures travaillent en toute indépendance, quant au choix de la programmation. Elle a affirmé, dans ce contexte, que le ministère de la Culture procèdera, ultérieurement, à une évaluation globale de tous les festivals afin de détecter les failles.