Il n'y a pas la joie dans le camp des «Jaune et Vert»… Le spectre de la crise financière revient d'actualité. Les rares provisions ont servi à éponger une partie des honoraires des joueurs, mais pas tous. Ce qui a fait des mécontents qui devraient patienter. Pour combien de temps? Une question embarrassante. Avec une position critique au classement, l'absence de soutien financier est le problème de trop. Les supporters, inscrits aux abonnés absents, des joueurs au moral affecté, une préparation, durant la semaine, quelque peu insuffisante. Désemparé, Sami Radhouani rame contre vents et marées. Tiendra-t-il le coup ? D'autant que le reste du parcours sera semé d'embûches. Cet après-midi, ce sera l'unique match à domicile face à un adversaire direct en cette phase retour, au cours de laquelle El Gawafel se déplacera à Kairouan, Zarzis Hammam-Sousse, Hammam-Lif et Kasserine. Et de là, on comprend la déclaration du coach à l'issue de la défaite face au CA. Le groupe ne permet pas un éventail de choix pour diverses causes. Le bureau directeur s'abstient de se prononcer sur l'absence de Baghouli. Zakkar sautera le match, après avoir écopé un 3e avertissement. Belhadj est encore convalescent, alors que Gérrard, qui a refusé de jouer avec les «espoirs» samedi dernier, a été écarté du groupe. Un état des lieux qui irrite le coach, contraint de reconduire les mêmes éléments avec l'éventualité de voir Hammali, de retour d'une blessure, occuper le flanc droit. Eu égard à l'importance du match, EGSG pourra évoluer avec trois attaquants, en titularisant Ismaïlou Baba. La ligne médiane changera de composition avec M'sakni, qui sera relégué au banc des remplaçants. Avec un 4-3-3 porté vers l'offensive, EGSG portera la victoire au même degré d'intérêt que son adversaire du jour. Une contre-performance fera sûrement du mal aux deux protagonistes.