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Instituteurs et professeurs optent pour l'escalade
A une semaine de la rentrée scolaire
Publié dans La Presse de Tunisie le 09 - 09 - 2015

Au moment où Houcine Abassi cherche à apaiser les tensions, les syndicalistes du primaire
et du secondaire font monter les enchères au risque de compromettre la rentrée, le 15 septembre
Il semble que les instituteurs et les enseignants du secondaire ont pris la décision de faire en sorte que la rentrée scolaire 2015-2016 prévue mardi 15 septembre se déroule selon leurs conditions même si le gouvernement et le ministère de l'Education accèdent à leurs demandes.
Lundi 7 septembre, Lassaâd Yacoubi, secrétaire général du Syndicat général de l'enseignement secondaire, menaçait sur les colonnes de l'hebdomadaire «Al ousbou al moussawar» : «La publication au Jort des accords signés avec le ministère de l'Education n'est plus suffisante pour que les professeurs ne boycottent pas la rentrée scolaire. Notre confiance en l'application des accords à la suite de leur parution au Jort est très faible. C'est la raison pour laquelle nous exigeons la mise en œuvre d'un calendrier précis pour l'exécution des conventions conclues».
En plus clair, les syndicalistes de l'enseignement secondaire poursuivent leur fuite en avant en imaginant de nouvelles conditions de nature à envenimer davantage les rapports qu'ils entretiennent avec le ministère de l'Education bien que le S.G. de l'Ugtt, Houcine Abassi, se soit engagé auprès de ses partenaires formant le quintette de tout faire pour que les syndicalistes reviennent à la raison. Malheureusement, Lassaâd Yacoubi et ses collaborateurs donnent l'impression de n'en faire qu'à leur tête. Ainsi, dans une récente déclaration, Yacoubi a-t-il ajouté une autre condition bien singulière, celle de voir le gouvernement retirer le projet de loi relatif à la réconciliation économique et financière soumis à l'Assemblée des représentants du peuple (ARP), ce qui revient à dire que le Syndicat général de l'enseignement secondaire s'est joint à la coalition antiréconciliation. Seulement, les bases de l'enseignement ont-elles été consultées pour que leur syndicat exige en leur nom le retrait du projet de loi en question ?
Et si les parents opposés aux dépassements quotidiens des syndicalistes ne veulent pas que leurs enfants soient pris en otage, beaucoup d'observateurs et d'analystes voient les choses autrement.
«Il est maintenant clair que la guerre pour la succession de Houcine Abassi et des autres membres du BE de l'Ugtt n'ayant pas le droit de se présenter lors du congrès national de fin 2016 a déjà commencé. Ce n'est plus un secret que Lassaâd Yacoubi et Mastouri Gammoudi préparent dès à présent leur entrée au prochain bureau exécutif de la centrale ouvrière. Pour moi, le secteur de l'enseignement est, aujourd'hui, l'otage de certaines ambitions personnelles et c'est une situation qui doit cesser à tout prix. Les syndicalistes sincères ont le devoir de sauver la barque et de prendre conscience de la réalité de la situation qui prévaut dans le pays. Quant à Houcine Abassi, il bénéficie d'une aura sociale considérable et tout le monde sait qu'il assure l'équilibre et qu'il représente la voix de la raison et de la modération au sein de l'Ugtt. Malheureusement, on sait que ses mois sont comptés à la place Mohamed-Ali», confie à La Presse un analyste au fait de ce qui se passe dans les cercles syndicaux.
Il ajoute : «Aujourd'hui, le pays traverse une nouvelle étape qui dicte un grand sens de la responsabilité et un haut esprit patriotique. Ceux qui organisent ce qu'ils appellent les journées de la colère n'ont pas compris que le peuple ne leur accorde plus de crédit et ne les écoute plus. La preuve est donnée par le faible nombre de citoyens et de citoyennes qui ont manifesté pour dire non au projet de loi sur la réconciliation économique. Je me demande à qui profite le désordre».
Les instituteurs ne lâchent pas prise
Du côté des instituteurs, on campe toujours sur les mêmes positions annoncées à l'issue de la dernière réunion de la commission administrative du secteur de l'enseignement de base.
Tahar Dhaker, S.G. adjoint du Syndicat général de l'enseignement de base, précise : «Hier, nous avons organisé, à travers la République, les journées régionales de la colère. Les instituteurs ont crié leur mécontentement devant les commissariats régionaux à l'enseignement parce que nos revendications ne sont pas encore satisfaites. Le 11 septembre, ce sera la Journée nationale de la colère. Les instituteurs iront crier leur colère devant le ministère de l'Education à Bab Bnet».
Et Tahar Dhaker de rappeler les revendications des instituteurs qui ont trait aux promotions exceptionnelles, à l'ouverture des perspectives scientifiques devant les instituteurs, à l'application des conventions conclues le 20 juin 2014 bien qu'elles aient été publiées au Jort, à la résolution du problème des suppléants pouvant être remerciés à n'importe quel moment et à la rémunération des travaux supplémentaires effectués par les instituteurs.
«Jusqu'aujourd'hui (hier mardi 8 septembre), le ministère n'a pas pris attache avec le syndicat en vue de la reprise du dialogue avant la rentrée que nous assurerons les 15 et 16 septembre pour déclencher une grève les 17 et 18 du même mois. Le S.G. de l'Ugtt est intervenu pour soumettre au ministère de l'Education la motion ayant sanctionné les travaux de notre commission administrative», relève Tahar Dhaker.


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