Le cycle «Vivre ensemble», organisé par l'Institut français de Tunisie, présente, le mercredi 23 septembre, pour sa deuxième séance de projection-débat, le film «L'homme qu'on aimait trop» du réalisateur et scénariste français André Téchiné. La projection sera suivie d'un débat sur le thème «Coups de cœur du festival de Cannes», animé par Abderrazak Sayadi, professeur de littérature française à la Faculté des Lettres, des Arts et des Humanités de La Manouba. Sorti en 2014, le film est une adaptation de l'affaire Le Roux. Il fut projeté en hors compétition au festival de Cannes 2014. C'est l'histoire de Agnès Le Roux (campée par Catherine Deneuve) qui, en 1976, après l'échec de son mariage, rentre d'Afrique et retrouve sa mère, Renée, propriétaire du casino Le Palais de la Méditerranée à Nice. La jeune femme tombe amoureuse de l'homme de confiance de Renée, Maurice Agnelet (Guillaume Canet), un avocat de dix ans son aîné. Maurice a d'autres liaisons. Agnès l'aime à la folie. Actionnaire du Palais de la Méditerranée, Agnès veut vendre sa part de l'héritage familial pour voler de ses propres ailes. Une partie truquée siphonne les caisses de la salle de jeux. On menace Renée. Derrière ces manœuvres guerrières, plane l'ombre de la mafia et de Fratoni, le patron du casino concurrent qui veut prendre le contrôle du Palais de la Méditerranée. Tombé en disgrâce auprès de Renée, Maurice met en relation Agnès avec Fratoni qui lui offre trois millions de francs pour qu'elle vote contre sa mère. Agnès accepte le marché. Renée perd le contrôle du casino. Agnès supporte mal sa propre trahison. Maurice s'éloigne. Après une tentative de suicide, la jeune femme disparaît à la Toussaint 1977. On ne retrouvera jamais son corps. Trente ans après, Maurice Agnelet demeure l'éternel suspect dans ce crime sans preuve ni cadavre. Convaincue de sa culpabilité, Renée se bat pour qu'il soit condamné..