Les participants auront à réaliser un film en 48 heures. Plusieurs prix à la clé! L'année dernière, la Tunisie a rejoint le paquebot des participants aux «48 hour film project», dont la compétition aura lieu les 2, 3 et 4 octobre partout dans le monde. Ce concept né aux USA en 2001 consiste en une compétition avec des équipes de tournage dont le challenge est de réaliser des courts-métrages de sept minutes maximum, en 48 heures de temps. «Un personnage, une ligne de dialogue et un objet sont imposés à tous. Le genre du film est tiré au sort», a expliqué Akram Moncer, directeur du festival dans sa version tunisienne, lors d'une conférence de presse tenue hier à l'Institut français de Tunisie. Ce dernier est cette année partenaire du festival, entre autres institutions liées à la culture et au cinéma. Le 48 hour film project étend ses ailes un peu plus en cette deuxième édition. Akram Moncer a en effet déclaré que la projection des films nés de cette expérience se fera, contrairement à l'année dernière, dans plus d'une salle, dont la maison de la culture Ibn Rachiq qui accueillera la soirée de clôture, le 10 octobre, où seront remis les prix et les trophées du festival. Les meilleurs acteur, actrice, scénario, son, image et montage seront récompensés. L'heureux gagnant du meilleur film des 48 hour film project Tunis verra son film projeté aux Etats-Unis lors de la compétition internationale du festival Filmapolooza qui regroupe les lauréats internationaux. L'année dernière, «Chaffar» de Youssef Kossentini a été le représentant de la Tunisie. «Les 10 meilleurs films internationaux seront diffusés au Short film corner du festival de Cannes», annoncent également les organisateurs. Destiné aux jeunes férus de cinéma, le festival ambitionne d'être «un vrai laboratoire et une importante pépinière où éclosent les talents». A l'échelle tunisienne, les films livrés dans les délais et respectant la charte du 48 hour film project seront évalués par un jury composé cette année de la comédienne Raja Ben Ammar, du directeur de la photographie Mohamed Maghraoui et du comédien Mohamed Ali Ben Jemaa. Ils délibéreront le 6 octobre à l'IFT afin d'attribuer les prix. Le même jour coïncidera avec le lancement des projections qui continuent les 7 et 8 octobre. Le week-end d'avant sera décisif pour les participants. Les équipes formées au préalable se rassemblent à l'IFT le vendredi 2 octobre, de 18h00 à 19h00, afin de découvrir le squelette autour duquel ils vont bâtir leur film. Ils auront jusqu'au dimanche 4 octobre à 19h30 afin de livrer leurs œuvres, sur clé USB ou DVD. «Les films reçus dans les délais seront projetés et admis à la compétition, ceux livrés en retard jusqu'à dimanche minuit seront projetés en hors compétition. Les autres seront éliminés», a prévenu Aymen Moncer, directeur artistique du festival, lors de la conférence de presse. La rencontre d'hier a également servi à expliquer les règles du 48 hour film project aux futurs participants. Jusque-là, 35 équipes se sont inscrites, nous a-t-on appris pendant la conférence, et le nombre est amené à augmenter. L'année dernière, 31 équipes ont participé au festival. Leur mission était de réaliser toutes les étapes de leur film, entre écriture du scénario, tournage et montage, pendant les 48 heures allouées à la compétition. Il en sera de même pour les participants de cette année. Au début de la conférence de presse, ils ont eu droit à une vidéo d'astuces et de conseils, que l'on recommande aux intéressés par le projet (à visionner sur le lien suivant: https://www.youtube.com/watch?t=1&v=hMTfkiGjR8M). Quant à l'inscription, elle se fait sur le site du festival, sur le lien suivant: www.48hourfilm.com/tunis-tn