L'Office national des postes frontaliers terrestres sera bientôt créé, a annoncé, hier, le ministre du Transport, Mahmoud Ben Romdhane. L'Office aura pour mission le développement des passages frontaliers pour qu'ils deviennent des espaces dynamiques et favorables au transport et aux loisirs. Le nombre des espaces frontaliers de la Tunisie s'élève à 11 (9 avec l'Algérie et 2 avec la Libye). Le ministre du Transport a précisé, lors d'une conférence nationale sur les orientations stratégiques du plan quinquennal 2016-2020, dans le secteur du transport et la logistique, que l'objectif recherché est de développer les services commerciaux avec les pays voisins. Il a fait savoir que son département est en train de préparer un plan pour relier les régions au réseau ferroviaire, moderniser les aéroports et les ports et créer des zones logistiques. Ben Romdhane a passé en revue les objectifs définis dans le cadre de la commission sectorielle du transport et de la logistique pour le prochain quinquennat, dont, essentiellement, l'amélioration de la qualité de vie des citoyens, le développement du transport en commun et le renforcement de l'infrastructure de base des régions. Un pôle de commerce et de services L'objectif est de faire de la Tunisie un pôle méditerranéen et international du commerce et des services. A l'horizon de l'année 2020, le secteur du transport devra assurer le transport pour les catégories démunies, les régions marginalisées et les quartiers à forte densité de population, outre la réduction de l'encombrement et de la pollution et l'économie l'énergie dans le secteur. Il s'agit, également, d'augmenter la participation de la flotte maritime nationale dans les échanges commerciaux de 11%, actuellement, à 18%, en 2020 et de développer les ports et les aéroports, les différents services et l'industrie aéronautique. Les participants, à cette occasion, ont évoqué les problèmes actuels dans le domaine du transport public et ferroviaire urbain, le transport aérien et la logistique. Parmi les problèmes cités figurent le manque des moyens, la dégradation de l'état du parc terrestre et la détérioration de la situation financière de la plupart des sociétés publiques.
