Le changement spectaculaire d'attitude des dirigeants étoilés envers le président de la FTF est intrigant Décidément, on s'installe bel et bien dans une crise de valorisation sans précédent qui a eu pour effet de gommer les règles élémentaires de cohérence et de transparence dans la gestion des dossiers problématiques. En effet, côté étoilé, on semble avoir la mémoire courte —ou plutôt on a décidé «stratégiquement» d'écourter cette mémoire— pour adopter finalement un positivisme déguisé, pour ne pas dire machiavélique, ce qui a suscité d'inévitables interrogations, voire l'étonnement d'une grande frange de la famille étoilée. De ce fait, les responsables de l'Etoile semblent décidés à passer un coup d'éponge sur toutes les injustices criardes et récurrentes de la FTF suivies par les réactions virulentes et les décisions grandement impulsives —par moments fatals— de ces mêmes dirigeants. Place désormais à l'accalmie et à l'apaisement, un revirement —inexpliqué d'ailleurs—, qui ont eu leur point culminant lors de la dernière assemblée générale extraordinaire de la haute instance footballistique du pays pour donner lieu carrément à un véritable plébiscite pour Wadï Jarï apprécié désormais sous d'autres angles plus valorisants! Justement, pour appuyer ce plébiscite, l'Etoile a été représentée massivement par ses dirigeants les plus influents, à savoir le président du club, Ridha Charfeddine, le directeur sportif, Houssein Jenayeh, et le porte-parole et président de la commission juridique, Amine Mougou. L'Etoile a ainsi assuré, paraît-il, la plus grande représentativité des clubs présents à Gammarth! Pour une assemblée foncièrement à caractère juridique et organisationnel, dont le point culminant a été la dissolution du Cnas, la présence de ce dernier aurait suffi amplement et correspondait parfaitement à la vocation de cette assemblée, une telle approche aurait en plus conforté la direction du club sahélien dans un processus de cohérence par rapport aux péripéties de la saison dernière. Finalement, tout le monde —du moins les personnes avérées— se sont rendu compte que bel et bien un véritable jeu de masques a été mis en valeur entre les dirigeants étoilés et le président de la FTF qui a été incontestablement le plus grand gagnant de cette «mise en scène» montée sur fond d'un arrangement d'intérêts entre les clubs présents et un Wadï Jarï plus fort que jamais, voire indéboulonnable! En bref, les temps ont vraiment changé !