L'inscription en ligne est ouverte pour les élèves, collégiens et lycéens tunisiens au titre de l'année scolaire 2025-2026    Lente reprise, inflation tenace : les prévisions du Fonds monétaire arabe pour la Tunisie en 2025 et 2026    Ooredoo lance Ooredoo Privilèges : une nouvelle expérience digitale pour renforcer le pouvoir d'achat des clients    Météo en Tunisie : températures entre 30 et 34 au niveau des côtes et des hauteurs    Hatem Ben Youssef : une parure de mariage coûte au moins 4500 dinars    Brahim Nefzaoui : pas de crise de viandes de volailles cette année    Immobilier en 2025 : des prix qui montent, des acheteurs qui fuient    Pénurie, hausses des prix et retards de paiement : les pharmacies tunisiennes en difficulté    Tunisie : un juge révoqué placé en détention pour corruption présumée    Tunisie : libération du directeur régional de la Sûreté nationale de Nabeul    Chkoundali : malgré une baisse de l'inflation, les prix de plusieurs produits de première nécessité ont augmenté    Tremblement de terre de magnitude 6,2 au large de Taïwan    Attaque du siège de l'UGTT : Sami Tahri évoque un scénario préparé et toléré par le pouvoir    CSS : Ali Maâloul et 7 nouvelles recrues débarquent !    Moez Soussi : « Une baisse de l'inflation ne signifie pas une baisse des prix »    Tunisie : Seuls les TRE sauvent le marché de l'or local    Passeports diplomatiques : l'Algérie impose des visas aux Français    Entrée en vigueur des surtaxes de Trump : le monde cherche un compromis    Etablissements primaires, collèges et lycées publics: ouverture des inscriptions à distance    Tunisie Telecom rend hommage au champion du monde Ahmed Jaouadi    Ooredoo lance Ooredoo Privilèges    Le ministre de la Jeunesse et des Sports examine avec Ahmed Jaouadi les préparatifs pour les prochaines échéances    Kef: les 12 élèves victimes d'une erreur d'orientation réaffectés vers les filières initialement choisies    Service militaire 2025 : précisions sur les procédures d'exemption et de régularisation    Manifestation anti-UGTT devant le siège du syndicat à Tunis    « Arboune » d'Imed Jemâa à la 59e édition du Festival International de Hammamet    JCC 2025-courts-métrages : l'appel aux candidatures est lancé !    Ahmed Jaouadi décoré du premier grade de l'Ordre national du mérite dans le domaine du sport    Météo en Tunisie : temps clair, températures en légère hausse    Tensions franco-algériennes : Macron annule l'accord sur les visas diplomatiques    115 bourses d'études pour les étudiants tunisiens au Maroc et en Algérie    Russie – Alerte rouge au volcan Klioutchevskoï : l'activité éruptive s'intensifie    Faux Infos et Manipulations : Le Ministère de l'Intérieur Riposte Fortement !    Sous les Voûtes Sacrées de Faouzi Mahfoudh    30ème anniversaire du Prix national Zoubeida Bchir : le CREDIF honore les femmes créatrices    Ahmed Jaouadi décoré de l'Ordre du Mérite sportif après son doublé mondial    Le ministère de l'Intérieur engage des poursuites contre des pages accusées de discréditer l'insitution sécuritaire    Sept disparus à la suite d'un glissement de terrain dans le sud de la Chine    Macron dégaine contre Alger : visas, diplomatie, expulsions    La Galerie Alain Nadaud abrite l'exposition "Tunisie Vietnam"    Alerte en Tunisie : Gafsa en tête des coupures d'eau    Consulat tunisien à Benghazi : ouverture officielle !    Vague d'indignation après le retour ignoré d'Ahmed Jaouadi    Ahmed Jaouadi rentre à Tunis sans accueil officiel    La mosquée Zitouna inscrite au registre Alecso du patrimoine architectural arabe    Orchestre du Bal de l'Opéra de Vienne au Festival d'El Jem 2025 : hommage magique pour les 200 ans de Strauss    Le Théâtre National Tunisien ouvre un appel à candidatures pour la 12e promotion de l'Ecole de l'Acteur    Le Quai d'Orsay parle enfin de «terrorisme israélien»    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Kairouan | Protocole sanitaire dans les établissements scolaires : Beaucoup reste à faire
Publié dans La Presse de Tunisie le 14 - 10 - 2020

La rentrée scolaire n'a pas eu lieu pour plusieurs élèves privés de transport rural, alors que différents établissements éducatifs déplorent toujours l'absence d'instituteurs pour assurer les cours.
Décidément, la situation générale va de mal en pis dans plusieurs établissements éducatifs du gouvernorat de Kairouan.
Outre l'absence d'eau potable, de blocs sanitaires, de cantines, de clôtures, d'équipements et de gardiennage nocturne, plusieurs établissements scolaires sont dans un tel état de délabrement qu'ils mettent la vie des élèves et des enseignants en danger.
Par ailleurs, la non-application rigoureuse du protocole sanitaire anti-Covid-19 en milieu scolaire n'a fait qu'aggraver les choses.
D'ailleurs, on compte, jusqu'à la date du 9 octobre, trois élèves et 26 enseignants testés positifs au coronavirus. C'est pourquoi il est temps de garantir tous les moyens de protection nécessaires (masques, thermomètres, gels, produits d'hygiène) tout en fournissant de l'eau potable aux nombreuses écoles privées de cette denrée précieuse.
Notons dans ce contexte que le gouvernorat de Kairouan compte 313 écoles dont 130 uniquement sont alimentées en eau potable par la Sonede. 130 sont reliées aux réseaux des groupements hydrauliques qui font l'objet de coupures périodiques de l'alimentation en eau potable pour non-paiement. Les autres établissements ont recours aux réservoirs pour l'hygiène et le nettoyage et à des citernes rouillées et remplies d'eau souillée qui a causé la contamination de plusieurs élèves par le virus de l'hépatite. D'autre part, de nombreux établissements continuent d'enregistrer des perturbations au niveau des cours à cause de l'absence de moyens de transport et d'enseignants. A titre d'exemple, l'école Oued El Gssab à Oueslatia déplore l'absence de huit instituteurs. Les élèves de cet établissement, qui font quotidiennement plus de 5 km à pied, rentrent tous les jours bredouilles. Cette situation anxiogène a poussé leurs parents à garder finalement leurs enfants à la maison, en attendant le recrutement de nouveaux instituteurs. Et à l'école Sidi Amara qui souffre de délabrement, ce sont les ONG, les habitants de la localité ainsi que la déléguée de Oueslatia qui se sont chargés des travaux de nettoyage, de badigeonnage des salles de classe!
Toujours à Oueslatia, les écoles situées dans les montagnes, à savoir Ras El Itha et Essarj, n'ont ni eau potable, ni électricité, ni toilettes, ni clôtures, ni gardiens. En effet, les travaux de restauration et d'extension ayant démarré en 2016 à l'école Essarj, qui compte trois salles de classe à ciel ouvert, n'ont toujours pas été achevés. Idem pour l'école Ras El Itha où des travaux ont débuté il y a deux ans, mais sont restés inachevés. C'est pourquoi ces deux établissements n'ont pas pu accueillir les élèves pour cette nouvelle année scolaire.
A Bouhajla
La délégation de Bouhajla compte 10.000 écoliers et 5.000 collégiens et lycéens. Et beaucoup d'écoles manquent d'instituteurs. (On compte dans toute la délégation un manque de 200 instituteurs).
A l'école Bir Ali Ben Amaïa, seuls le directeur et un instituteur assurent les cours. En outre, 25 écoles sur les 43 existantes n'ont pas d'eau potable et 20 n'ont pas de blocs sanitaires. Cela sans oublier que 50 salles de classe ont été fermées depuis l'année dernière en raison de leur vétusté. C'est ce qui explique la présence de classes surchargées. Alors quand on parle du respect du protocole sanitaire, cela fait rire certains qui voient que beaucoup d'écoles ne présentent pas les conditions minimums pour pouvoir appliquer le protocole sanitaire.
Et à Haffouz...
Dans la délégation de Haffouz, plusieurs établissements scolaires, à l'instar de l'école Jabbès et l'école Taza-Sud, dont les travaux de rénovation traînent toujours, ont entraîné des mouvements de protestation de la part des parents et de représentants de la société civile. Au village de Aïn Ghrab, 50 élèves sont privés de cours, faute de transport rural ou scolaire. Dans la localité de Sbikha, les parents de 334 élèves ont renoncé à envoyer leurs enfants à l'école Hendi Zitoune le 3 octobre dernier, en raison de l'absence de 14 instituteurs.
A Hajeb Layoun, 150 élèves originaires de la localité de Mnassa ne peuvent pas se rendre à leur établissement, à cause de l'absence de transport. Une des raisons principales qui est à l'origine d'un taux de plus en plus élevé d'abandon scolaire dans cette zone. Seuls ceux qui peuvent faire du stop continuent d'aller en cours, avec tout ce que cela représente comme risque et danger.
Enfin, dans un village montagneux de Oueslatia, «George», les élèves de la première année primaire n'ont toujours pas eu cours jusqu'à aujourd'hui.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.