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Mohamed Yassine Jelassi, président du Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT), à La Presse : «La porte est toujours ouverte aux négociations»
Publié dans La Presse de Tunisie le 12 - 11 - 2020

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (Snjt) a annoncé une journée de colère nationale, qui sera ponctuée de rassemblements de protestation à la place de La Kasbah et dans toutes les régions de la République. Ces décisions ont été prises à l'issue d'une réunion du bureau exécutif élargi du Snjt qui a dénoncé dans son communiqué le non-respect des engagements du gouvernement en matière de droits, notamment socioéconomiques, des journalistes. Mohamed Yassine Jelassi, président du Snjt, nous donne plus de détails sur les revendications des journalistes.
Pourquoi le Snjt a choisi l'escalade?
Les négociations du nouveau bureau exécutif avec le gouvernement ont été entamées au mois de septembre dans l'objectif d'ouvrir plusieurs dossiers, à savoir la régularisation de la situation précaire des journalistes dans les médias publics et privés, l'activation de la convention-cadre des journalistes qui a été signée par le gouvernement et qui n'a pas été jusque-là publiée au Jort. Il s'agit bien d'une convention dont dépend le sort de centaines de journalistes qui attendent sa publication pour disposer de leurs droits. Il est également question d'ouvrir les dossiers du recrutement des diplômés chômeurs de l'Ipsi, des médias confisqués, en l'occurrence Dar Assabah, Shems FM, Cactus Prod et Radio Zitouna, de la réforme des médias publics, etc. Tous ces chantiers ont pâti des atermoiements des gouvernements qui se sont succédé.
Au départ, le gouvernement était d'accord pour amorcer les négociations mais il n'y a pas donné suite. Le bureau exécutif élargi du Syndicat est investi de la mission de défendre les droits légitimes et réels des journalistes. C'est pour ces raisons-là que nous avons décidé d'opter pour l'escalade et de brandir la menace des protestations parce que nous sommes convaincus que les droits ne se donnent pas, ils s'arrachent.
Lors de son intervention sur la chaîne Attassia, le ministre des Affaires sociales a appelé les parties signataires de la convention-cadre des journalistes à se réunir afin de revoir et peaufiner le texte de loi avant sa publication au Jort. Quelle sera la réponse du syndicat?
S'il y a des réserves à émettre à l'encontre d'une convention ou d'un texte de loi, elles doivent être émises avant sa signature. C'est comme si le gouvernement voulait modifier une loi votée par le Parlement avant sa publication au Jort.
Ce qui n'est pas possible parce que les parties concernées qui sont les députés ont voté la loi. C'est pareil pour la convention-cadre. Elle a été élaborée en concertation avec toutes les parties prenantes qui l'ont signée, y compris le ministre des Affaires sociales. La convention a été conçue d'une manière professionnelle par Omar Yanbai qui est un ancien ministre des Affaires sociales et qui est un éminent expert social auprès de l'Ugtt. Elle comporte l'ensemble des droits, des devoirs et des avantages des journalistes. Il faut qu'elle soit publiée au Jort pour que les journalistes disposent de leurs droits.
Dans le communiqué que vous avez publié, vous dénoncez les tentatives de mainmise du gouvernement sur les médias publics et confisqués. Comment justifiez-vous une telle position?
Les médias confisqués traversent une crise. Ils souffrent du surendettement, de la vétusté des équipements qui peuvent tomber en panne à tout moment. D'ailleurs, la radio Shems FM a rencontré, à maintes reprises, des problèmes de coupure. Les nominations des responsables ne suivent aucun critère défini. La réforme des médias nécessite l'établissement de critères clairs de nomination, dans le cas contraire, c'est de la mainmise exercée sur les médias. Cela est aussi valable pour les médias publics. Tous les gouvernements qui se sont succédé ont essayé de mettre à genoux les médias mais nous étions à l'œuvre contre ces tentatives. Les médias étrangers en Tunisie font face à des entraves lors de l'octroi des autorisations.
Tout cela constitue un environnement tendu qui ternit l'image de la Tunisie qui doit être un pays qui respecte la liberté de presse et le droit d'accès à l'information. En outre, le retrait du projet de loi relatif au secteur audiovisuel par le gouvernement a été très mal perçu par les journalistes. Cela montre qu'il y a des pressions venant de la part de la coalition au pouvoir, notamment El Karama et Qalb Tounès, qui ont intérêt à légiférer pour régulariser la situation des chaînes illégales.
Est-ce que les dates des mouvements de protestation décidés ont été fixées ?
Le bureau exécutif élargi du syndicat a délégué au bureau exécutif la mission de fixer des dates à tous ces mouvements contestataires. La porte est toujours ouverte aux négociations pour trouver des solutions. Si le gouvernement répond aux revendications légitimes des journalistes, à ce moment-là le syndicat procédera à l'annulation de ces mouvements contestataires.


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