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Olfa Faidi, médecin vétérinaire, responsable du dossier aviculture, à La Presse : «La maladie circule activement dans la faune sauvage»
Publié dans La Presse de Tunisie le 04 - 01 - 2021

Les échanges commerciaux légaux et illégaux des volailles et des produits avicoles constituent un vrai risque d'introduction du virus de l'influenza aviaire (Iahp) en Tunisie. Jusqu'à ce jour, on n'a jamais enregistré des cas d'Iahp dans les élevages fermiers et industriels dans les différentes régions de notre pays. En effet, un premier cas d'Iahp, H5, a été signalé le 1er décembre 2016 chez une trentaine d'oiseaux migrateurs : 17 foulques macroules (Fulica atra) et 13 canards siffleurs (Anas pénélope), retrouvés morts dans le nord du pays au sein du parc national d'Ichkeul. Les mesures nécessaires ont été prises suite à l'apparition de ce cas afin de bloquer la propagation de ce virus et d'éviter sa diffusion auprès des élevages avicoles industriels et familiaux. Interview avec Mme Olfa Faidi, médecin vétérinaire, responsable du dossier aviculture au sein du service des maladies avicoles et petits animaux à la Direction générale des services vétérinaires au sein du ministère de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche.
De prime abord, comment définir le terme de la maladie : influenza aviaire ?
L'influenza aviaire est une maladie animale très contagieuse, causée par des virus Influenza de type A, qui peuvent infecter de très nombreuses espèces d'oiseaux sauvages et d'élevage. Selon leurs caractéristiques de virulence, les virus de l'influenza aviaire sont classés en deux catégories: les virus faiblement pathogènes (Iafp) et les virus hautement pathogènes (Iahp). Pour ces derniers, il s'agit alors de virus de sous-types H5 ou H7. Lorsque l'infection est due à un virus Iahp, chez une espèce sensible, la maladie est aussi appelée « peste aviaire » dans sa forme hautement pathogène, une maladie pouvant aboutir rapidement à une forte mortalité chez les volailles. L'importance de cette maladie, sous sa forme HP, réside dans la mortalité très élevée causée, sa rapidité de propagation induisant des pertes économiques directes et indirectes considérables pour les filières avicoles et dans sa capacité, lors de conditions particulières, à pouvoir infecter également certains mammifères tels que le porc, les félidés, le furet... ou l'Homme. Il s'agit donc d'une maladie à potentiel zoonotique (maladie animale transmissible à l'homme). L'influenza aviaire fait partie donc des dangers sanitaires dont la déclaration à l'administration est obligatoire.
Selon les modalités d'exposition et la virulence de la souche virale, la période d'incubation de la maladie peut varier de 1 à trois jours au niveau individuel et s'étendre jusqu'à 14 jours au niveau d'un troupeau de volailles. Les symptômes chez les oiseaux sont divers : troubles nerveux (paralysie, convulsions, perte d'équilibre), troubles respiratoires, troubles digestifs, œdème de la tête, ou baisse du nombre d'œufs pondus. La maladie peut aussi être inapparente et seulement détectable par des analyses de laboratoire ou se manifester par des formes modérées : diminution de l'appétit, baisse de ponte, signes respiratoires plus ou moins discrets...
Parlez-nous de la gravité de la situation dans le monde ?
L'influenza aviaire est présente dans le monde entier avec différentes souches virales plus présentes dans certaines parties du monde. Depuis les années 1950, de nombreux épisodes plus ou moins graves liés aux virus d'influenza aviaire hautement pathogènes ont été rapportés dans le monde dans les élevages de volailles. Ces dernières années, ce sont plutôt des virus H5N6, H5N5 ou H5N8 qui sont très répandus et préoccupants en raison de leur degré de virulence et de leur large distribution non seulement chez les volailles mais également chez les oiseaux sauvages. En Europe, depuis le 20 octobre 2020, le virus influenza aviaire hautement pathogène (Iahp) H5N8 se diffuse dans plusieurs pays d'Europe à partir des oiseaux sauvages. De nombreux foyers ont été déclarés en Europe durant cette saison : en Allemagne, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, en Irlande, au Danemark, en France, en Italie, en Slovénie, au Suède, en Belgique , en Croatie, Pologne, en Espagne, en Norvège et en Ukraine.
L'évolution de la propagation de la maladie d'un pays à l'autre indique la présence d'une forte dynamique d'infection par des virus H5 hautement pathogènes au sein de l'avifaune sauvage dans le nord de l'Europe et confirme le risque élevé d'introduction de ces virus dans les élevages des pays où les cas ont été détectés chez la faune sauvage. Au total, 67 foyers chez les volailles domestiques et 689 cas chez les oiseaux sauvages ont été confirmés en Europe depuis le 20 octobre.
Le virus en cause (H5N8) atteint exclusivement les oiseaux ; il n'est pas transmissible à l'Homme. La maladie circule activement dans la faune sauvage et se manifeste à l'occasion des migrations hivernales. La consommation de viande et œufs ne présente aucun risque pour l'homme. La propagation du virus de l'IAHP H5N8 du continent asiatique vers le continent européen a été assurée par des oiseaux migrateurs allant de la Russie et Kazakhstan qui se trouvent à cheval entre les deux continents. En effet les cas déclarés aux Pays-Bas et en Allemagne sont tout à fait cohérents avec les couloirs de migrations en lien avec les cas déclarés en Russie et au Kazakhstan.
En Afrique, aucun nouveau foyer n'a été signalé chez les volailles et l'avifaune au cours de cette saison. Des foyers en cours sont toujours présents en Afrique du Sud et au Nigeria chez les volailles (H5N6 et H5N8) et en Afrique du Sud chez l'avifaune (H5N8).
En Asie, la Chine a signalé trois nouveaux foyers (H5N5), les Philippines ont signalé un nouveau foyer (H5N6) et le Vietnam a signalé 6 nouveaux foyers (H5N1, H5N6) chez les volailles. Des épidémies en cours sont toujours présentes en Afghanistan, en Chine, en Inde, en Corée (RPD) et au Vietnam chez les volailles (sous-types H5, H5N1, H5N2, H5N5, H5N6 et H7N9) ainsi qu'en Afghanistan, Chine et Inde dans les produits autres que les volailles (H5, H5N1, H5N6 et H7N9).
Quelle est la situation en Tunisie ?
Jusqu'à ce jour on n'a jamais enregistré des cas d'IAHP dans les élevages fermiers et industriels dans les différentes régions de notre pays .Toutefois, pour l'avifaune sauvage, le premier cas d'IAHP, H5, a été signalé le 1er décembre 2016 chez une trentaine d'oiseaux migrateurs : 17 foulques macroule (Fulica atra) et 13 canards siffleurs (Anas penelope), retrouvés morts dans le nord du pays au sein du parc national d'Ichkeul.
Le laboratoire de référence de Padoue (Italie) a confirmé que ce virus était directement relié au virus IAHP H5 du clade 2.3.4.4. Les mesures nécessaires ont été prises suite à l'apparition de ce cas afin de bloquer la propagation de ce virus et d'éviter sa diffusion auprès des élevages avicoles industriels et familiaux. En effet, des zones de protection (3 km) et de surveillance (10 km) ont été délimitées autour du site du parc d'ichckeul, au sein desquelles les mouvements de volailles ont été interdits et des mesures sanitaires strictes ont été mises en place.
Y-a-t-il des risques d'apparition en Tunisie ?
Compte tenu de la situation sanitaire actuelle à l'échelle mondiale de l'Iahp, le risque d'introduction de ces virus en Tunisie est accru vu que notre pays se trouve sur un couloir de migration de plusieurs espèces d'oiseaux hivernants durant la saison d'hiver, appelées «migrateurs d'hiver», venant d'Europe et d'Asie en passant par l'Italie. Il faut savoir aussi que la Tunisie compte près de 300 zones humides s'étendant sur la totalité du pays du Nord au Sud d'Est en Ouest. Ces zones humides forment des quartiers d'hivernage très importants des oiseaux d'eau. Elles constituent aussi un lieu d'arrêt sur les voies migratoires vers le sud.
Les premières arrivées sont signalées à partir du mois d'août. Les arrivées les plus importantes se font généralement au mois d'octobre jusqu'à la mi-novembre et la concentration des oiseaux atteint son maximum au mois de décembre. Les échanges commerciaux légaux et illégaux (contrebande) des volailles et des produits avicoles constituent aussi un risque important vis-à-vis de l'introduction du virus de l'influenza aviaire (Iahp).
Mme Olfa, on trouve un dispositif national de surveillance et de vigilance en Tunisie ?
Une vigilance particulière dans notre pays est maintenue avec le renforcement du dispositif national de surveillance et de vigilance pour prévenir l'introduction du virus de l'influenza aviaire sur tout le territoire. Ce dispositif est fondé sur les dispositions du code sanitaire pour les animaux terrestres de l'Organisation mondiale de santé animale. L'OIE a été mis en place par la Direction générale des services vétérinaires depuis l'année 2000 suite à l'apparition de foyers multiples d'IAHP dans des pays d'Europe occidentale, situés à proximité de la Tunisie.
Le programme a été approuvé par le gouvernement tunisien le 10 octobre 2005. Une note circulaire ministérielle a été publiée dans ce cadre, le 9 novembre 2020,relative au renforcement des mesures de biosécurité au niveau des établissements avicoles et contenant les instructions suivantes : fournir tous les moyens nécessaires au niveau des commissariats régionaux au développement agricole (Crda) pour augmenter la veille sanitaire à tous les niveaux d'élevage (établissements d'élevage des reproducteurs, des poules pondeuses, de poulet de chair, de dinde, de poulet fermier...). Et réactiver les quatre composantes du dispositif national de veille et de surveillance contre l'Influenza aviaire, à savoir :
Renforcer la surveillance active des élevages industriels avec prise des prélèvements selon des procédures prévues.
Réactiver le réseau de surveillance des oiseaux migrateurs en coordination avec les services des forêts notamment dans les zones humides et avec une attention particulière pour les espèces pouvant être porteuses de ce virus: tadorne casarca, Sarcelle marbrée, canard colvert et poules d'eau. Une réunion s'est tenue dans ce cadre avec les différents partenaires intervenant dans ce réseau le 17 novembre 2020.
Réactiver le réseau de surveillance des élevages familiaux (poulets fermiers) en insistant sur le respect des règles de biosécurité.
La mise à jour les plans d'intervention d'urgence régionaux. Sachant que dans le cadre de ce dispositif national de surveillance et de veille de l'Iahp jusqu'à la date du 18 décembre 2020, 1510 visites ont été effectuées dans les élevages industriels et les élevages familiaux de volailles ainsi que dans certaines zones humides (284 visites) où séjournent les oiseaux migrateurs et au cours desquelles des prélèvements ont été effectués. Les analyses de laboratoire de ces échantillons étaient négatives pour l'influenza aviaire.
Il est nécessaire, par ailleurs, de réaliser les audits sanitaires des établissements d'élevages avicoles, par les services vétérinaires régionaux au sein des Crdas, et signaler les défaillances signalées notamment celles en rapport avec les règles de biosécurité. Il est obligatoire d'inciter les éleveurs de volailles à respecter les programmes de vaccination validés par le vétérinaire privé afin d'éviter toute autre maladie. Il est essentiel d'organiser des réunions à l'échelle des Crdas avec les vétérinaires privés pour les appeler à augmenter la vigilance et à notifier tout événement anormal laissant suspecter la maladie. Il faut renforcer la veille et la vigilance et veiller à l'application rigoureuse des décisions prises par les responsables des points d'inspection frontaliers. Et rappeler aux éleveurs l'obligation d'informer les services vétérinaires officiels concernant toutes les suspicions des maladies règlementées conformément à la réglementation en vigueur.
Quelles sont les autres mesures proactives prises pour lutter contre la grippe du poulet?
En Tunisie, suite à la situation mondiale alarmante vis-à-vis de l'Iahp, notamment en Europe, des mesures proactives ont été prises à l'échelle nationale et régionale afin de préserver notre cheptel avicole: les ministres de l'Economie des Finances et de l'appui à l'investissement, de la Défense nationale et de l'Intérieur ont été sollicités (le 9 novembre 2020) pour coordonner avec les services du ministère de l'Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche dans l'objectif de lutter contre les échanges transfrontaliers clandestins.
Le ministre du Commerce, et du Développement des exportations a été saisi (16 novembre 2020) pour l'application du cahier des charges relatif à la commercialisation des volailles et leurs dérivés dans l'objectif d'assurer la prévention contre l'influenza aviaire, de garantir la salubrité des produits avicoles et protéger la santé du consommateur. D'autre part, tous les partenaires et les intervenants dans le secteur avicole : l'Union tunisienne de l'agriculture et de la pêche (Utap), l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (Utica), Syndicat National des Agriculteurs de Tunisie (Synagri) ont été appelés à sensibiliser leurs adhérents (éleveurs) au respect des règles de biosécurité afin de préserver leurs élevages de cette maladie (le 09 Novembre 2020) et, dans ce même contexte, un communiqué du ministère de l'agriculture portant sur la sensibilisation des éleveurs pour le renforcement des mesures de biosécurité a été publié le 10 novembre 2020.
Considérant le risque d'introduction de l'Iahp à travers les échanges commerciaux des volailles et des produits avicoles, notamment l'importation des oiseaux d'ornement, un communiqué du ministère de l'Agriculture a été publié le 17 décembre 2020 contenant les instructions suivantes : la nécessité de contacter les services vétérinaires officiels compétents avant toute importation d'oiseaux d'ornement, selon les textes législatifs nationaux en vigueur pour faire le point sur la situation épidémiologique vis-à-vis de l'Iahp du pays d'exportation et demander le formulaire du certificat sanitaire vétérinaire requis à cet effet en plus des conditions et procédures qui doivent être fournies au centre de quarantaine vétérinaire pour ces oiseaux lors de leur importation dans notre pays.
À chaque importation d'oiseaux d'ornement, présenter les bulletins d'analyses du laboratoire officiel qui prouvent que les oiseaux d'ornement importés sont indemnes de l'Influenza aviaire et de la maladie de Newcastle.
Pour conclure, nos services vétérinaires régionaux demeurent pleinement mobilisés sous la coordination de la Direction générale des services vétérinaires, à travers des inspections visant à s'assurer de la bonne mise en place des mesures, auprès des détenteurs professionnels de volailles et auprès des élevages familiaux. L'ensemble des acteurs de l'élevage, de la chasse et de l'avifaune sauvage ont été informés et sensibilisés sur la situation ainsi que les vétérinaires privés. Et nous rappelons que, jusqu'à ce jour, on n'a jamais enregistré des cas d'Iahp dans les élevages fermiers et industriels dans les différentes régions de notre pays.


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