En forme quelconque depuis un certain temps, Khénissi a retrouvé hier le chemin des filets. Il est l'auteur du doublé de la victoire. Stade olympique d'El Menzah. EST bat ST : 2-1. (1-0 à la mi-temps). Buts de Yassine Khénissi (37' et 56') pour l'EST et Abata (61') pour le ST. Arbitrage de Walid Jeridi. EST : Ben Chérifia, Nagguez, Chetti, Yaâkoubi, Tougai, Ben Romdhane (Coulibaly 68'), Chaalali, Benguit, Marzouki (Ben Choug 62'), Khénissi et Meziane (Fadaa 90'+2). ST : Jemal, Al Maksi (Ben Arou 77'), Hasni, Kchouk, Layouni, Hadda, Diop (Chikhaoui 66'), Ben Khémis, Habbasi (Messaadi 60'), Mejri (Abata 60') et Aït Malek (Medina 77'). Expulsion : Nassif Bayaoui, entraîneur du ST, pour contestation (40'). Restant sur une défaite au classico devant le CSS, les «Sang et Or» ont reçu hier leur voisin stadiste, bien décidés à renouer avec la victoire afin de regagner la confiance de leurs supporters. De leur côté, les Bardelais ont fait un court déplacement à El Menzah avec l'intention de s'en sortir avec les moindres dégâts. Leur effectif étant considérablement affaibli à cause des blessures enregistrées suite à la contamination de 10 joueurs par le Covid-19. Les débuts du match étaient plutôt timides. Il faut reconnaitre que l'état piteux de la pelouse d'El Menzah ne permet pas une circulation fluide de la balle, ce qui n'aidait pas les attaquants à s'exprimer pleinement sur le terrain. La première occasion du match était l'œuvre de l'attaquant stadiste Bilel Mejri dont le tir de la tête a été intercepté par le portier « sang et or », Ben Chérifia (8'). Les « Sang et Or » ont répliqué cinq minutes plus tard lorsque Meziane déborda sur la gauche, remit en retrait pour Khénissi dont le tir est repoussé par la défense (13'). Ce dernier ne s'arrêta pas là et allait même se montrer plus déterminé que jamais à en découdre avec la défense stadiste. Il est revenu à la charge quelques minutes plus tard : suite à une balle arrêtée tirée par Benguit, il tenta une reprise de la tête mais le portier stadiste a été plus rapide que lui en interceptant la balle (36'). Ali Jemal a été moins chanceux une minute plus tard : Chetti centra pour le même Khénissi qui reprit de la tête, réussissant cette fois-ci à mettre la balle dans les filets (37'). Une ouverture du score qui allait donner des ailes à l'attaquant «sang et or». La fin de la première mi-temps a connu l'expulsion de l'entraîneur stadiste Nassif Bayaoui pour contestation. Libéré... Longtemps contesté pour avoir échoué à trouver le chemin des filets, l'ouverture du score lors de la première mi-temps a libéré Yassine Khénissi qui allait se montrer aussi dangereux en deuxième mi-temps. On jouait la 56' quand Khénissi accéléra à l'approche de la zone des 16 mètres, dribbla les défenseurs axiaux avant de doubler la mise d'un joli tir croisé. Et alors qu'on croyait les Espérantistes bien partis pour infliger une défaite sans bavure à leurs hôtes, Nassif Bayaoui, qui dirigeait désormais son banc depuis les gradins, a opéré des changements dont l'un s'est avéré particulièrement payant. A peine entré, Abata profita d'un fléchissement au sein de la défense espérantiste pour tromper la vigilance de Ben Chérifia suite à une remise en retrait de Hadda (61'). Dès lors, les « Sang et Or » ont compris que continuer à jouer avec le feu pourrait leur coûter beaucoup plus cher. Les hommes de Chaâbani ont multiplié les tentatives à la recherche d'un troisième but qui sonnerait comme un coup de massue. Yaakoubi était même à deux doigts de tripler la mise quand, suite à un centre en retrait de Benguit, il reprit la balle mais son tir a été dévié en corner par Jemal (80'). Jolie parade de la part du gardien stadiste ! Les trois minutes du temps additionnel ne changèrent rien à la donne. Les Espérantistes ont retenu la leçon du laps de temps d'égarement qui leur a coûté un but. Ils ont su se montrer beaucoup plus solides en défense, outre que leur attaque a pesé lourdement sur Jemal et sa défense, et ce, jusqu'au coup de sifflet final. L'EST a pu renouer ainsi avec la victoire. Les Stadistes, eux, n'ont pas à rougir de cette défaite.