Un feed back dans le temps nous renvoie au 02 mars 2020, date de dépistage du 1ér cas de coronavirus à Gafsa et le premier dans le pays. Et depuis, ce fut une guerre fratricide menée contre cet ennemi invisible qui a donné du fil a retordre à tous les locataires de la planète terre. À Gafsa, point de répit depuis cette date avec ces efforts déployés de tout un chacun et les jours d'horreur sont encore gravés dans les mémoires. Le constat actuel laisse dégager une lueur de régression de cet ennemi invisible , on a hâte de brandir le V de la victoire ,mais il faut rester sur ses gardes . Très tôt pour jubiler et la partie est loin d'être gagnée. C'est l'avis du Dr Khaled Sabrii chef de service du SAMU 06 auquel tous les gafsiens s'accordent à décerner la palme d'or . Nous étions allés le voir dans son QG pour en savoir plus sur ce grain d'optimisme sur fond de cette petite victoire qui se lit sur les visages de tous ses « soldats » qui demeurent toujours à l'affut d'un coup de téléphone « ces derniers 10 jours, on a remarqué une baisse remarquable des tests rapides et le nombre des appels téléphoniques a chuté au tiers en comparaison de la période du pic entre Décembre et mi-janvier avec une cadence de 20 tests rapides par jour. Actuellement, une moyenne de 6 tests par jour est relevée, ce qui présage une baisse de la virulence du Covid-19 argumentée aussi par la baisse des interventions pour cause de détresse respiratoire chez le patient Covid-19 avec une moyenne d'une intervention par jour alors qu'elle était (de 3 à 5 ). Il y a aussi cette régression du nombre des hospitalisations qui a plafonnée les 40 au cours de la première vague. Aujourd'hui, on compte seulement 10 au service Covid-19 à l'hôpital régional de Gafsa ». Mais est-ce le même constat chez les medecins privés qu'il ne faut omettre qu'ils y sont mêlés? En janvier 2020 et toujours selon notre interlocuteur, un confrère qui exerce en privé avait 30 patients sous oxygéno –thérapie.