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Les places boursières cultivent leur sinistrose
International
Publié dans La Presse de Tunisie le 13 - 02 - 2016

Outre le ralentissement chinois, «les deux facteurs qui pèsent sur les marchés restent en place, à savoir les banques et le pétrole»...
La Bourse de Tokyo a ouvert en forte baisse hier, dans la lignée des marchés mondiaux qui ont nettement décroché jeudi, surtout en Europe, terrassés par un cocktail d'inquiétudes et de doutes à l'égard du pétrole, des banques et de la croissance mondiale.
Dans les premiers échanges, l'indice Nikkei chutait de plus de 4% au lendemain d'un jour férié, au plus bas depuis octobre 2014. Il avait déjà fini en recul de 2,3% mercredi et de 5,4% mardi.
Plus encore que les autres places financières, la Bourse de Tokyo souffre en ce début d'année, laminée par la remontée du yen, valeur refuge, un mouvement qui pénalise durement les entreprises exportatrices et l'économie japonaise.
Le dollar oscille désormais autour de 112 yens, contre 120 yens fin 2015, au point que les spéculations grandissent sur une éventuelle intervention des autorités japonaises sur le marché des changes pour stopper cette hausse en passe de ruiner tous les efforts entrepris par le gouvernement et la banque centrale depuis trois ans.
Le ministre japonais des Finances, Taro Aso, a dit hier matin «surveiller de près les mouvements des monnaies».
«Nous sommes entrés dans une différente phase», a commenté pour l'agence Bloomberg Juichi Wako, analyste de la maison de courtage Nomura à Tokyo. «Les fluctuations dollar-yen sont au centre des regards, nous sommes à la merci des mouvements des monnaies».
Ailleurs en Asie, les marchés en Chine, Taiwan et au Vietnam seront encore fermés en raison des congés du Nouvel an lunaire.
Banques et pétrole
Jeudi, la sinistrose avait été générale sur les places financières mondiales. Après une dégringolade de près de 4% à Hong Kong, les dégâts ont été prononcés en Europe : Paris a perdu 4,05%, Francfort 2,93%, Londres 2,39%, Milan 5,63% et Madrid 4,88%.
La tourmente a ensuite emporté Wall Street, où le Dow Jones a perdu en clôture 1,60% et le Nasdaq 0,39%, et l'ensemble du continent américain : Buenos Aires a lâché 2,96%, Sao Paulo, 2,56% et Toronto 0,81%.
En tenant un discours très prudent, la présidente de la Banque centrale américaine, Janet Yellen, qui a témoigné mercredi et jeudi devant les parlementaires, n'a rien fait pour rassurer les places financières.
Outre le ralentissement chinois, «les deux facteurs qui pèsent sur les marchés restent en place, à savoir les banques et le pétrole», souligne Alexandre Baradez, analyste chez IG France.
Les banques, qui cristallisent les peurs depuis quelques jours, étaient en effet en première ligne du décrochage, au point que plusieurs journaux allemands parlaient de «tremblement de terre bancaire».
«Pourtant elles ne sont pas du tout dans une situation similaire à celle de 2007, avec du stress en termes de liquidité et de solvabilité», souligne M. Robin.
Les cours du pétrole, autre sujet majeur de préoccupation des marchés, continuaient de se rapprocher de leurs plus bas niveaux depuis 2003, alourdissant encore un peu plus l'ambiance générale.
Plus de lapin dans le chapeau
Corollaire logique de l'aversion totale des investisseurs pour le risque, les placements jugés sûrs étaient très recherchés. L'or passait ainsi au-dessus des 1.200 dollars. Sont aussi plébiscitées les obligations d'Etat, dont le taux de rendement pour les titres à 10 ans est même tombé temporairement en terrain négatif mardi au Japon.
Pour Christopher Dembik, un économiste de Saxo Banque, «désormais la panique est auto-entretenue et les marchés ne font plus guère attention aux fondamentaux».
S'ils sont aussi désorientés depuis le début de l'année, c'est aussi parce que les banques centrales paraissent de plus en plus démunies à renverser la donne.
«Seule une action de ces dernières pourrait encore rassurer, mais elles disposent de moins en moins d'instruments pour surprendre les investisseurs», analyse M. Dembik.
La Réserve fédérale américaine est en position de statu quo, poursuit-il, faisant reposer la pression sur la Banque centrale européenne. Or son président, «Mario Draghi, n'a plus de lapin à sortir de son chapeau, donc la baisse actuelle pourrait encore durer longtemps et potentiellement se transformer en nouvelle crise».


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