Leur qualification semble assurée aux quarts de finale. La compétition arabe dans sa trente-quatrième édition connaît aujourd'hui sa première journée de repos. La deuxième sera le jeudi 25 février au terme de laquelle on passera aux quarts de finale. Les choses se passent à merveille chez nos deux représentants, l'Etoile du Sahel et le Club sfaxien. Ils devaient confirmer hier soir leurs bons débuts face respectivement à Smouha d'Egypte et Al Anouar du Liban à l'occasion de la troisième journée. La victoire leur permet d'asseoir leur suprématie dans leur poule et de s'assurer de la qualification au second tour. ESS et CSS termineront demain mardi le premier tour et sans doute avec une certaine aisance, puisqu'ils seront opposés à deux modestes formations omanaises, le Sib et le Sohar. Les potentialités dont disposent nos deux équipes, les repères retrouvés et les ressources morales doivent procurer des satisfactions attendues. Lors de la seconde journée disputée avant-hier samedi, l'Etoile, contrairement à la journée inaugurale, a montré un visage rassurant. Mieux encore, elle a donné une leçon d'invincibilité en disposant de la coriace équipe qatarie d'El Jaïech dont l'effectif se compose de pas moins de dix joueurs de certains pays d'Europe. Le score est édifiant : trois sets à zéro (25-21, 25-17, 30-28). Le Club sfaxien de son côté, après un bon premier set, s'est trouvé par la suite, et peut-être par excès de confiance, dans l'obligation de cravacher dur et d'étaler toute sa classe et son savoir-faire pour faire basculer en sa faveur le sort des deux sets suivants (26-24 et 27-25). L'entraîneur Tarek Elouni, de l'équipe adverse Al Ahly Assaoudi, résume la défaite : «Mon équipe a beau tenter, elle n'a point démérité face à un ensemble sfaxien soudé et entreprenant. J'avoue que la peur de perdre a envahi les muscles et paralysé les réflexes de mes joueurs et c'est là où réside la différence. L'expérience du passeur Samir Sellami au niveau de l'organisation et de la variation du jeu dans la première zone, et la bonne récupération de la balle en défense ont contribué nettement à la supériorité sfaxienne. Nous ferons mieux dans la suite du parcours. Nos chances sont réelles pour passer aux quarts de finale». Dans l'attente du public Le public et surtout les supporters de l'Etoile du Sahel préoccupés par la perte de la supercoupe africaine de football continuent à bouder le premier tour de la compétition arabe. Mais, selon les prévisions des organisateurs, la salle de Sousse affichera complet avec le plus dur de l'épreuve qui commencera ce vendredi. Sans la moindre défaillance Sousse abrite pour la première fois le championnat arabe des clubs. L'organisation accueille les participants sans la moindre manifestation et mécontentement. Rassurant. Excellentes commodités : un bon nombre de salles d'entraînement et des moyens de transport confortables et chaque site est proche de l'autre. Les Etoilés ont gagné à ce niveau en expérience avec l'organisation de trois championnats d'Afrique des clubs auparavant. Record à Sfax L'unique Championnat arabe des clubs qui a connu une participation record était celui de Sfax en 2000 (19e édition) avec dix-neuf équipes. Deux entraîneurs tunisiens à l'épreuve Deux staffs techniques tunisiens conduisent les clubs Ahly Tripoli et Ahly Assaoudi. Il s'agit de Rached Chebbi, assisté de Fethi Boussak, et Tarek Elouni en compagnie de Haythem Oueslati. Un trio étranger impressionnant Les bras étrangers ne manquent pas en cette joute et sont en bon nombre. Les plus en vue, et qui continuent à focaliser l'attention sont le Cubain d'Ahly Tripoli, Salvador Oliva (quelle classe !), l'Italien d'Ahly Assaoudi, Juliano, et le Brésilien du CSS, Darma Da Silva.