A l'image des débuts du mouvement hip-hop dans le New York des années 70, cette génération de talents a pour thèmes de prédilection l'injustice et les inégalités. La galerie de l'Institut français de Tunisie accueille, du 26 février au 26 mars, l'exposition photographique «Rhyme is no crime» d'Emeric Fohlen. Né en France en 1985, Emeric Fohlen découvre la photographie durant ses études de graphisme entre Paris et Washington. Après deux années de direction artistique dans une agence de publicité, il décide de se dédier pleinement à sa passion. Fasciné par la Chine, il émigre à Pékin pour y apprendre le mandarin et c'est là-bas qu'il réalise ses premiers reportages pour la presse. Il poursuit maintenant son travail depuis Paris en tant que photographe d'actualité, tout en développant des projets personnels autour de problématiques sociales et de populations marginalisées. L'artiste s'est intéressé à la culture hip-hop tunisienne; une culture très souvent marginalisée et qui s affirme de plus en plus. S'exprimant différemment, seul ou collectivement, rap, break dancing, graffiti, ces jeunes expriment la colère d'une part de la société qui veut reprendre sa place. «A l'image des débuts du mouvement hip-hop dans le New York des années 70, cette génération de talents a pour thèmes de prédilection l'injustice et les inégalités», notent les organisateurs. A voir