Le contrat de confiance entre le club de Bab Jedid et ses supporters est en passe d'être rompu. Raison invoquée : les derniers déboires d'une équipe dont les éléments ne mouillent pas le maillot, et ce, depuis quelque temps déjà. Enrôlées à coups de millions, ces starlettes au traitement financier faramineux ne semblent pas avoir conscience de la frustration qu'elles génèrent. Le tableau ainsi brossé est alarmant. D'une désillusion à une autre, le CA semble tétanisé, amorphe et même anesthésié. Actuellement, si en prévision du choc face à l'Etoile, les fans sont sous «haute surveillance», le groupe de joueurs est, quant à lui, en «résidence surveillée». Désabusés, les inconditionnels, en colère, n'ont pas encore digéré la dernière défaite face à la JSK après la «gifle» face aux Bardolais. Ils ne comprennent pas l'attitude de leurs joueurs, leur nonchalance et leur défaitisme récurrent. Gagner ou débarrasser le plancher ! Montée au créneau, une large palette d'irréductibles clubistes n'a pas manqué de montrer son mécontentement face à tant de médiocrité dans le jeu, relayée par un caractère de «losers». Précisément, Seif Tka, Bilel Ifa, Houcine Nater et Wissem Ben Yahia sont pointés du doigt. Outre leur manque de rigueur et de don de soi, l'incompréhension est totale face au retour sur investissement négatif de soi-disant compétiteurs qui touchent des millions et qui se pavanent sans aucune humilité. Pour les supporters, le mot d'ordre actuel est clair et sans équivoque en prévision du classico de demain : ce sera la victoire ou le pré-purgatoire. Vaincre ou mourir. Gagner ou débarrasser le plancher ! Pour rappel, le champion sortant compte cinq points d'avance sur le premier relégable et s'apprête à croiser le fer avec l'Etoile du Sahel et l'Espérance de Tunis.