On n'est pas sorti de l'auberge. La situation empire Encore une défaite qui serait lourde de conséquences pour l'ESZ. La prestation de l'équipe était médiocre, sans tactique apparente face à l'USBG qui a évolué avec détermination. Le comportement des joueurs espérantistes sur le terrain n'a pas changé. Résultat : une nouvelle désillusion qui aggrave encore plus la situation. En bas du classement, le staff technique, composé de quatre entraîneurs à la fois (Mcharek, Mnafeg, Khouildi et Miladi) sans compter l'entraîneur des gardiens et le préparateur physique, répète sans gêne la même histoire : «On joue bien. On se crée plusieurs occasions, mais on ne les concrétise pas». Les membres du bureau directeur, pour leur part, choisissent, à chaque fois, la fuite en avant et réitèrent la vieille chanson dans leurs déclarations : «Le compteur se remettra en marche, ce dimanche». Même les exhortations du public très fidèle qui suivait régulièrement les séances d'entraînement et se déplaçait avec l'équipe, le jour du match, restaient sans suite. Leurs vœux n'ont pas été exaucés malgré les promesses. C'est comme si la glissade plaît aux parties concernées, au moment où cette nouvelle défaite risque d'être difficile à avaler par les supporters les plus chauvins. Six matches successifs sans victoire, l'on se demande quand est-ce que cette situation pénible et embarrassante trouvera-t-elle son terme? Où est l'apport des recrutés : Ben Slimène, Atoui, Amri, Ben Nasr, Attia, Doumbia, Chaânbi, Oueriemmi, à propos desquels on a émis beaucoup d'éloges ? Dire que les joueurs sont tenus à redoubler d'effort est une lapalissade. Beaucoup de calculs sont à refaire. Des changements urgents sont nécessaires, avant qu'il ne soit tard.