«La parité dinar-yuan : enjeux et perspectives» constituera le thème du déjeuner-débat qui sera organisé, demain, à Tunis, à l'initiative du Conseil de coopération tuniso-chinois (Cctc), selon un communiqué dudit conseil, publié récemment. En effet, au vu de l'évolution du volume des échanges commerciaux entre la Tunisie et la Chine dont la valeur est passée de 250 millions de dollars en 2005 à 1,2 milliard de dollars en 2010, outre les difficultés économiques que traverse le pays et la raréfaction des devises (baisse des exportations du phosphate et du tourisme sur plusieurs années successives), l'introduction d'une parité à déterminer entre le yuan et le dinar tunisien, ses enjeux et perspectives pour l'économie tunisienne est d'actualité, précise le Cctc. La même source a rappelé que le yuan est passé de la 13e à la 5e devise la plus utilisée dans le monde, après la décision du conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI), en date du 30 novembre 2015, d'inclure le yuan chinois dans le club très fermé des principales monnaies de réserve internationale, sachant que sa part de marché est de 2.17%. Et d'ajouter que la monnaie de la 2e économie mondiale va ainsi intégrer, à partir de l'automne 2016, le système du droit de tirage spécial (DTS) et rejoindre le dollar, l'euro, le yen et la livre sterling dans le panier de devises qui servent d'instrument monétaire au FMI.