Une lueur d'espoir s'installe depuis la victoire devant le CSHL nonobstant un classement toujours précaire. Ce troisième succès de la saison constitue la meilleure source de motivation avant d'aller défier le Club Africain, dimanche prochain à Radès dans le match de la confirmation. Pour les copains de Borhène Ghanem, il n'est pas question que le succès de dimanche dernier reste «orphelin», et ne soit pas suivi d'un autre résultat positif. Enchaîner les bonnes performances : voilà le mot d'ordre pour la bande à Kaïs Yaâcoubi lequel vivra un dimanche particulier en croisant le fer avec l'équipe de ses premières amours, là où il fit toute sa carrière de joueur, le CA. Le roi du nul Le tandem technique Kaïs Yaâcoubi-Jihed Zarrouk serait en tout cas tout heureux de ramener un point de Radès. Son équipe est d'ailleurs de loin championne des résultats de parité (dix depuis le début de la saison !). Mais il est clair que la tâche ne sera pas simple devant des Clubistes onzièmes au classement et qui ne comptent que quatre longueurs d'avance sur leur rival du jour. Et Gaouafel aura grand besoin du métier et du talent de son premier gardien Khemaïes Thamri, complètement rétabli et qui devrait retrouver son poste après l'intérim assuré avec brio par Wassim Nawara. Autre changement : Hamdi El Abdi pourrait relayer Talel Sraïeb côté gauche de la défense. Auteur d'un but splendide sur coup franc, celui de la victoire aux dépens des Verts de Boukornine, l'ancien défenseur béjaois postule à une place de titulaire dans un onze à vocation plutôt défensive où les pivots Mohamed Slama et Ahmed Harrane auront fort à faire pour couvrir l'arrière-garde commandée par la paire axiale Slim Bacha-Fakhreddine Jaziri. Un des deux attaquants, Jacques Bessan ou Fakhreddine Guelbi pourrait être sacrifié en faveur d'un troisième axial (Oussama Lahcini) ou d'un pivot supplémentaire dans une configuration plus prudente. L'énigme Key EGSG aurait dû pouvoir compter sur un pilier fort précieux à la récupération, le Burkinabé Mohamed Francis Key. Mais, à la surprise générale, il n'a plus donné signe de vie depuis son retour dans son pays au début de la dernière trêve. Autre élément indisponible : Ghazi Chellouf, blessé et dont l'apport n'est pas à la hauteur des espérances nourries depuis son arrivée en provenance du Club Sportif Sfaxien. Quant à Hamza Chotbri, peu utilisé depuis son recrutement, il tarde à convaincre ses employeurs. S'aura-t-il saisir au vol la prochaine opportunité qu'on lui accordera ?