Après avoir donné son accord aux dirigeants de l'OB, il leur a fait faux bond pour aller rejoindre le CS Constantine. Tel est pris qui croyait prendre. En football, comme dans tous les autres domaines de la vie, il y a la manière de procéder. Certains évoquent même le savoir-vivre, censé réguler les relations entre les personnes, notamment dans le domaine professionnel. Or, en football et essentiellement sous nos cieux, les relations entre les clubs et les entraîneurs ou les joueurs ne sont pas toujours au beau fixe. Pire, il y a des fois où le relationnel entre les clubs et leurs footballeurs (entraîneurs ou joueurs) ne respecte pas la moindre éthique. Cela dit, on a eu droit, la semaine dernière, à un comportement que, le moins qu'on puisse dire, est inapproprié, car émanant d'un entraîneur professionnel qui officie depuis 2006. C'est de Kaïs Yaâkoubi dont on parle. Après avoir donné son accord mardi aux dirigeants de l'Olympique de Béja pour prendre en main les destinées de l'équipe première en prévision de la saison prochaine, Yaâkoubi, qui devait prendre officiellement ses fonctions à Béja à la mi-août, a déposé ses valises à Hammam-Bourguiba où il a rejoint le CS Constantine en stage là-bas, jeudi, soit 48 heures après avoir donné son accord définitif à l'OB. Aussitôt arrivé, aussitôt débarqué... A peine 24 heures après sa nomination à la tête du CS Constantine, Kaïs Yaâkoubi était contraint de quitter ses fonctions. Aussitôt arrivé, aussitôt débarqué et pour cause : les joueurs de la formation algérienne auraient refusé de s'entraîner sous sa conduite. Des joueurs qui, selon certains échos en provenance du lieu de stage de la formation algérienne, semblent être attachés à leur ancien entraîneur, Kheireddine Madoui. Quel que soit le motif qui a poussé les responsables du CS Constantine à se séparer de Kaïs Yaâkoubi, l'arroseur a été arrosé. Une leçon de la vie que Yaâkoubi devra retenir. Tel est pris qui croyait prendre. Kaïs Yaâkoubi devra y méditer ! Un professionnel, quel que soit son domaine d'activité, doit respecter avant tout sa parole et tout type d'engagement professionnel qu'il prend, particulièrement quand il s'agit d'un personnage public.