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Le discours et la méthode
Dossier : Sait-on former des sportifs de haut niveau? (2e partie, hand-basket-volley)
Publié dans La Presse de Tunisie le 30 - 05 - 2016

Au-delà des bonnes intentions et de l'investissement, c'est la question de la transformation des discours en actes et de la faisabilité qui est encore et toujours posée.
Après le football, nous consacrons la deuxième partie du dossier de la formation des sportifs de haut niveau aux sports collectifs. C'est-à-dire le handball, le basket-ball et le volley-ball. Nous enchaînerons lundi prochain avec la troisième partie qui sera réservée aux sports individuels.
A quelques éléments près, les traditions manquent au sport tunisien. Celles qu'on a réussi quand même à instaurer à un moment donné n'ont pu résister au temps et aux différents enjeux. On ne s'intéresse plus au sport scolaire qui était le principal pourvoyeur des disciplines comme le handball, le basket-ball et le volley-ball, encore moins à ces entraîneurs qui sont exclusivement orientés vers la formation. On ne fait plus la différence entre le sportif d'élite et le sportif de haute performance. Le système de détection, de prospection, de dépistage et de suivi n'a plus sa raison d'être. Les clubs formateurs, les clubs à tradition ont non seulement perdu leur vocation, mais ils ne font plus partie du paysage. Ceux qui restent parviennent difficilement à survivre.
Les traditions sont un bel objet d'analyse pour la relance du sport tunisien et pour qui s'intéresse à son avenir. Il est tout aussi intéressant, et important, de s'y pencher. De penser par exemple à une expertise technique et pédagogique relative au management et à la construction des sportifs performants adaptés aux exigences de l'entraînement sportif et de la compétition de haut niveau, au développement personnel et à la transmission des notions essentielles à la compréhension de la formation visant à offrir de véritables perspectives de carrière.
Au-delà des bonnes intentions et de l'investissement pour favoriser tout cela, c'est la question de la transformation des discours en actes et de la faisabilité qui se trouve encore et toujours posée.
L'on ne cesse de répéter et d'insister sur le fait que le sport de haut niveau représente l'excellence sportive. Il est même reconnu par différents textes législatifs, lesquels consacrent en premier lieu l'exemplarité du sportif de haut niveau. Les critères établis tournent autour de la reconnaissance du caractère de haut niveau des disciplines sportives, des compétitions de référence et des parcours de l'excellence sportive. Sur le papier, tout est prévu, ou presque. Mais dans la pratique, on manque de tout et de rien. On n'arrive pas depuis longtemps à définir les orientations d'une politique nationale du sport de haut niveau. Encore moins à en reconnaître le caractère quand il s'agit de disciplines comme le handball, le basket-ball et le volley-ball et à déterminer les critères permettant de miser sur la qualité de sportif de haut niveau, d'entraîneur de haut niveau, d'arbitre et de juge sportif de haut niveau, de sportif espoir et de partenaire d'entraînement.
Derrière les paillettes, le sport de haut niveau en Tunisie cache une face bien plus sombre. Pour en arriver là, le sportif doit faire des sacrifices. Beaucoup tentent leur chance, mais très peu parviennent au sommet. Et même pour ceux-là, la partie n'est pas gagnée. Ils restent tributaires d'une blessure ou d'un accident qui stopperait leur carrière. La fin de celle-ci est d'ailleurs une étape difficile, ils doivent préparer leur reconversion.
Mais quelle que soit sa vocation, le sportif de haut niveau incarne, en Tunisie ou ailleurs, non seulement la réussite, mais aussi le rêve. Plus une passion et un choix de vie qu'un métier.
Le haut niveau n'est pas bien entendu ouvert a tous. Il est synonyme de longues années d'entraînement, d'efforts mais aussi de renoncements et de sacrifices. Dans l'univers de la compétition, aucune défaillance n'est admise. Le joueur doit donc être assez motivé et persévérant pour supporter les échecs, la fatigue et la tension nerveuse. Les sportifs tunisiens ne disposent pas, que ce soit dans leurs clubs, ou en sélection, de l'encadrement nécessaire et toutes les disciplines n'ont pas la compétition nécessaire qui permet aux joueurs d'évoluer et de progresser...


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