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«Les vrais dirigeants nous manquent!!!»
L'invité Du Lundi: youssef zouaoui
Publié dans La Presse de Tunisie le 30 - 05 - 2016

Bizerte d'hier, il fallait monter à bord du bac pour y mettre les pieds. Avant d'aller au stade pour jouer contre le Club Athlétique Bizertin, ou affronter les marins du Patrie Football Club Bizertin, sur le terrain en terre battue du Bsiri. Aujourd'hui, le bac a pris sa retraite, alors que le PFCB est parti avec les militaires français.
Mais le football, ce sport-roi que nous sommes en train de dévaluer, a gardé intact son impact sur les foules du Nord, avec un clin d'œil complice envers Malek Jaziri, le tennisman. Ce Bizertin bon teint qui, raquette en bandoulière, a sillonné les courts des cinq continents pour atterrir à Rio de Jeneiro l'été prochain, afin de participer aux J.O.
Mais «jaz» n'a pas été le seul Bizertin à avoir l'honneur de porter haut l'étendard national hors de nos frontières ! Avant lui, dans les années 50, cinq footballeurs du CAB ont inscrit leur nom en caractères dorés dans les annales du foot français. Il s'agit de Hassouna, qui a gagné la Coupe de France avec le Havre Athletic Club; Mokhtar Ben Nacef qui a remporté la coupe et le championnat, avec l'Olympic Gymnase Club de Nice; Hadj Kacem; et les deux keepers Houcine El Bez et Manoubi. Du beau monde...
A présent, plus de place à l'exportation ! Toutefois, les Bizertins des générations suivantes ne jurent que par Youssef Zouaoui, cet attaquant de luxe qui faisait chanter les gradins tout en malmenant les défenses adverses avec une régularité de métronome. Cet Y et Z, qui représentent les dernières lettres de l'alphabet, a été également le premier entraîneur qui a offert au CAB son unique titre de champion. Cela ne s'oubliera jamais ! Mais on fermera les yeux sur ses «escapades» — si on peut les appeler ainsi — au Club Africain, au Stade Tunisien et à l'Espérance... Avec lesquels il a donné du fil à retordre à ses anciennes et inoubliables amours.
Balle au pied, Youssef inspirait la crainte et le respect.
Devant un micro, le bonhomme est un puits de science (footballistique) qui maîtrise son sujet, et qui vous fournit les solutions pour améliorer ce qui doit l'être !
A l'instar de tous les grands techniciens que furent Ben Ezzeddine, Larbi Touati, Diwa, Chaïbi, Ben Mrad, Agrebi ou Souayah, vous avez été certainement la cible parfaite pour les «casseurs». Vous rappelez-vous quelques-uns d'entre eux?
J'éprouvais un énorme plaisir à «dialoguer» avec feu Mohieddine Sghir et Sid'Ahmed Mghirbi. C'étaient des géants du fair-play qui ignoraient ce que voulait dire la combinaison jeu-dangereux. Tout au plus se permettaient-ils une petite poussette lorsqu'il m'arrivait de prendre le dessus! Ce qui n'était pas le cas de Mrad Hamza... Ce demi ultra-défensif dépassait les bornes toutes les 90 minutes qu'il avait à disputer. Mrad était un cauchemar ambulant. Sauf quand il endossait la tenue civile...
Et... Gaddour? Ne vous réservait-il pas un traitement particulier?
Contrairement à ce que l'on croit, Gaddour ne confondait pas la brutalité avec la virilité. Pas du tout... En tant que vigile, il avait la mission de protéger son gardien de but par tous les moyens. Sans porter atteinte à l'intégrité physique de son adversaire. Du reste, Gaddour était sympa.
En tant que joueur de haut niveau, votre palmarès est vierge. Comment expliquez-vous cette anomalie?
Malheureusement, à cette époque, on n'avait pas les mêmes moyens dont disposaient les grosses cylindrées. Certes, il nous arrivait souvent d'aller les battre sur leur propre terrain, comme nous leur menions la vie dure en les recevant, mais il nous manquait la régularité indispensable pour leur damer le pion. Dieu merci, je me suis ratrapé plus tard.
A propos de régularité, est-ce à dire que l'hygiène de vie laissait à désirer au CAB? Ou de votre côté?
Non, pas du tout. En ce qui me concerne, je précise qu'avec mon frère aîné Arbi (Ndlr : il le distance de 3 ans), nous avons été scouts à Bizerte. Cela veut tout dire lorsqu'on a grandi dans cette valeureuse corporation. D'ailleurs, nous n'avons jamais dévié du droit chemin, et c'est ce qui importe le plus. A titre d'anecdote, nous sommes, Arbi et moi, comme des jumeaux qui ne se quittent jamais
Quant avez-vous atteint le terminus, comme joueur?
C'était en 1976 contre la JSK, si j'ai bonne souvenance.
Et vous avez aussitôt pris le chemin inverse ?
En tant que capitaine et leader du groupe, j'ai dû assister le head-coach yougoslave Nedoklan qui souffrait d'un lumbago tenace pendant trois ans. J'ai alors compris que le métier d'entraîneur m'était destiné. Et après avoir fait mes classes dans les jeunes catégories du club, j'ai secondé Mokhatar Tlili lors de la finale victorieuse en coupe de Tunisie en 1982, contre le Club Africain. Je ne pouvais mieux espérer.
A la suite de cette victoire, vous avez accédé au rang de premier responsable technique du CAB
On m'a, en effet, confié cette charge, et j'ai répondu à l'attente de tout le monde en remportant le titre tant désiré de champion en 83-84.
Vous étiez très jeunes alors (38 ans) et avec une bien maigre expérience...
Certes, mais ne dit-on pas qu'aux... footballeurs-entraîneurs bien nés, la valeur n'attend point le nombre des années ? C'est-à-dire qu'en renfort de mes grades, je profitais de mes déplacements à l'étranger, pour ramener tous les ouvrages concernant l'évolution du football moderne. Et je passais tout mon temps libre à les disséquer, pour élaborer à mon tour de nouvelles tactiques susceptibles d'être appliquées.
Comme celle de la transition, peut-être ?
Juste !!! C'est en 1991 que je l'ai instaurée au CAB. C'était une innovation rendue possible grâce à la présence d'une pléiade d'excellents éléments, comme Chokri Béjaoui, Mourad Gharbi, Khan, Hosny Zouaoui et tant d'autres. Cette transition consiste à se placer en position d'attaque dès la perte du ballon dans la zone adverse. En obligeant le vis-à-vis à rester chez lui pour mieux lui subtiliser le cuir sur une aile. Et, en cas de réussite, le contre fuse de l'autre côté pour le mettre en position d'infériorité ! Vingt-cinq ans plus tard, tout le monde parle, ou applique, cette formule de la transition...
Sur le tableau noir, cette transition paraît efficace. Mais sur le terrain ?
Bien sûr, il faut que vous ayez à votre disposition des garçons intelligents, au top sur le plan physique et guidés par des cadres au métier consommé. Malheureusement, ce ne sont pas toutes les équipes qui peuvent réunir toutes ces qualités !
Ne pensez-vous pas que l'Etoile Sportive du Sahel est la plus proche de ce système ?
En effet, Roger Lemerre a tout mis en place et dessiné les contours de cette Etoite euphorique. Cela a permis au vieux renard qu'est Faouzi Benzarti de renforcer ce dispositif. Ô combien bénéfique mais à la longue tellement usant. Toujours est-il que les Etoilés savent masquer à la perfection leur fléchissement en fin de partie, pour protéger leur capital acquis dès l'entame. Ce football total leur a valu de caracoler à la tête de la compétition et de penser au titre qui leur avait échappé de justesse l'an passé.
Ce titre de champion est allé enrichir le palmarès du Club Africain. Qui l'a fort bien mérité par ailleurs. Mais vous attendiez-vous au flop de cette saison?
A toutes fins utiles, je vous signale que j'ai coaché le Club Africain à trois reprises, et je garde un souvenir impérissable de feu Chérif Bellamine. C'était un homme et un dirigeant de grande envergure qui savait travailler. Cela nous a permis en 92-93 de remporter la coupe afro-asiatique. Pour ce qui est de l'actuel exercice, je pressentais que le Club Africain allait rencontrer de sérieuses difficultés, mais pas de cette envergure. Je vais plus loin, cela est inadmissible de la part de dirigeants d'une telle citadelle qui a marqué l'histoire du football national ! Bien plus que des footballeurs qui ont mal négocié, ce sont les dirigeants qui ont failli. Et ils l'ont payé cash, comme le tennisman qui commet une double faute. Est-il permis à un dirigeant qui se respecte de ne pas prévoir et d'anticiper une grève absurde de joueurs inconséquents? Pire que cela, l'argent, s'il n'est pas fourni à bon escient, il ne peut qu'engendrer des catastrophes. Et c'est le cas! Non, le Club Africain ne mérite vraiment pas la gadoue dans laquelle il se débat...
Tout comme le Stade Tunisien...
M.Ben Tounès est arrivé au mauvais moment pour essayer de sauver les meubles. Il a bien renforcé son effectif, mais le délai pour le rendre réellement opérationnel était trop court. Ajoutez à cela les vaines querelles intestines et on comprendra pourquoi le Stade est vissé au poste peu enviable de lanterne rouge. C'est dommage...
Pour sa part, l'Espérance Sportive de Tunis a flanché au moment où l'on s'y attendait le moins contre Béjaïa...
Là, c'est autre chose. Mais avant d'aller plus loin, je veux préciser que Ammar Souayah, contrairement à la cabale dont il est l'objet, est un technicien de valeur. Qui a commencé à se familiariser avec l'ambiance qui règne dans un grand club, tout en apportant sa touche personnelle pour lui donner un nouveau cachet. Cela prendra du temps pour que cette Espérance réapprenne à fournir le football qui était le sien. Spectaculaire et dominateur. Contre Béjaia, le penalty raté n'a pas trop influé sur le mental des joueurs. A preuve, le superbe but de Chaâlali a rétabli la situation. Mais la bourde de Ben Chérifia a coupé les jambes de ses partenaires ! Ajoutez à cela la bonne organisation de nos frères algériens, et l'absence d'un leader d'envergure dans la bande à Souayah et on comprendra les causes de cette amère élimination. Toutefois, cet échec de l'Espérance, ainsi que celui du Club Africain, leur permettra de soufler durant l'intersaison et de se préparer dans de bonnes conditions pour le prochain championnat.
Vous avez parlé de l'absence de véritables leaders dans les clubs. mais n'avez-vous pas remarqué qu'on n'a plus de gros talents depuis un certain Youssef Msakni ?
Youssef Msakni est vraiment un bijou qu'on a sacrifié sur l'autel des pétro-dollars. Mais nous avons quand même des pépites à l'avenir prometteur. Je citerai Bassem Srarfi, Bguir, Jelassi, Ben Amor, Naggaz, Sassi et Ben Ouannès. Certains d'entre eux ont trop vite attrapé la grosse tête, tandis que d'autres sont tombés aveuglément dans les affres de la dolce vita. Aidés en cela par l'absence d'un encadrement de tous les instants. Dieu merci, ils sont récupérables.
Comment voyez-vous l'avenir du football tunisien ?
Parlons plutôt de sa situation actuelle, qui est à l'image de ce que nous vivons à l'heure actuelle. Tout est flou après la chute libre que nous avons enregistrée depuis quelques années, et personne n'a eu ni le courage ni la volonté d'affronter ce phénomène. Largués par la plupat des pays d'Afrique et du monde arabe ? Oui, nous le sommes. Pourtant nous avons élaboré en 2010 un programme d'ensemble qui devait et pouvait nous remettre en selle, et repartir du bon pied vers le haut de l'échelle. Depuis l'actualisation du vrai professionnalisme, jusqu'à l'obligation de transformer les clubs en sociétés capables d'assurer leur rôle. Qu'attend-on pour agir pour de bon ? Ou alors nous faudra-t-il attendre qu'une catastrophe surgisse pour, enfin, dire hélas?
Passons à l'Equipe nationale et aux différentes échéances qui l'attendent. Etes-vous pour ou contre le rappel d'Henry Kasperczak ?
Je n'ai jamais été défavorable à son come-back, et j'ai approuvé la décision de lui refuser d'être secondé par un étranger. Car nous devions mettre à sa disposition, non pas un assistant qui n'avait aucune idée précise sur l'état de notre football en général, mais tout un staff de haute qualité à la compétence éprouvée. Or cela n'a pas été le cas, et on l'a constaté à notre détriment. Kasperczak est un homme expérimenté et compétent qui a fait ses preuves, mais il lui faut plus qu'on ne lui a donné pour réussir sa double mission.
Seulement, est-ce que le secteur local fourmille de compétences ?
Attention, ne me faites pas dire que je suis contre la jeune couvée. Les Tarak Thabet, Mourad Okbi et Maher Kanzari ne courent pas les rues, malheureusement ! Mais il faut que les autres jeunes apprennent leur métier sur des bases solides. Et non sur le copinage pour décrocher les certificats d'aptitude des trois degrés. Puisque vous avez mis ce sujet sur le tapis, je vous signale qu'un très grand nombre de nos clubs permet à des intrus, d'encadrer les jeunes catégories. Est-ce permis ? Non, mais on ferme les yeux sur ces anomalies coupables. C'est de cette façon qu'on a condamné les futurs possibles talents à passer à côté d'une carrière brillante à laquelle ils étaient promus !
Vous qui avez connu une riche carrière, avez-vous un seul regret à formuler ?
Pour être plus précis, j'ai connu «presque» toutes les consécrations africaines et locales, sauf une ! C'est la Champions League 1999 contre le Raja...
Ce trophée nous tendait les bras et on le méritait amplement, mais le ballon nous a fait faux bond ! C'est là le drame de ma vie sportive.
Joueur, entraîneur de deux grosses cylindrées parmi le quatuor de l'élite, coach de l'Equipe nationale, directeur technique national, directeur des sélections et, enfin, consultant dans une chaîne télévisée, que manque-t-il à votre palmarès?
Rien... vraiment rien. Lorsque je me penche sur mon passé, les bons souvenirs reviennent à la surface. Et ils sont tellement nombreux que je n'arrive pas à me rappeler les revers que j'ai subis. Parmi les satisfactions qui ont marqué mon parcours sportif, je citerai les quatre saisons d'invincibilité sur le plan national avec l'Espérance. C'est un record qui n'est pas près d'être égalé, ni battu. Comme je peux affirmer que j'ai eu la chance de travailler aux côtés de MM. Azouz Lasram, feu Cherif Bellamine et Slim Chiboub. C'ést grâce à eux, entre autres, que le football tunisien a acquis ses titres de noblesse. J'ai connu aussi pendant plus de cinquante ans d'exercice, loin des feux de la rampe, un tas de gens qui ont énormément donné à notre sport-roi sans recevoir, en retour, le moindre geste de reconnaissance! Des hommes que je ne peux oublier.


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