Les deux commissaires régionaux à l'éducation ont mis l'accent sur les dispositions destinées à assurer le déroulement des examens dans les meilleures conditions possibles Le gouvernorat de Sfax s'apprête à conserver son leadership à l'examen du baccalauréat, remis en jeu à chaque nouvelle session mais constamment reconquis avec un brio toujours égal. Il n'empêche que pour le cadre éducatif et pour chaque nouvelle génération de candidats, il est hors de question de s'endormir sur ses lauriers. Le sérieux, l'application et la volonté de se surpasser et de partir résolument à la conquête de l'excellence sont toujours de mise. D'ailleurs, même si les deux commissaires régionaux à l'Education, Mohamed Ben Jmâa (Sfax1) et Lazhar Tounsi (Sfax 2), se sont bien gardés de faire la moindre allusion à cette saine émulation, lors du point de presse consacré aux préparatifs, en prévision des prochains examens nationaux, à l'évidence, l'ambition d'occuper le sommet était latente. Concernant les préparatifs aux échéances du baccalauréat et des concours nationaux, il y a lieu de mentionner que le gouvernorat de Sfax compte au total 5.695 candidats inscrits au bac, soit 4.977 (enseignement public), 116 ( écoles privées) et 202 ( candidats libres). Pour ce qui est des diplômes de fin d'études de l'enseignement général de base et de l'enseignement technique, les statistiques sont les suivantes : 1865 candidats sont recensés. Concernant le concours d'accès aux collèges pilotes, on apprend que le nombre total de candidats s'élève à 4.183, répartis comme suit : 4.064 ( enseignement public), 113 ( écoles libres) et 6 candidats libres. A l'échelle des deux commissariats régionaux à l'Education, Sfax1 et Sfax 2 — dotés chacun de l'autonomie administrative et financière — on recense 21 cas exceptionnels, soit 19 candidats présentant un handicap physique qui vont bénéficier de mesures exceptionnelles, à savoir une salle spéciale et l'octroi d'un tiers du temps réglementaire en supplément et quatre cas de déficience visuelle dont les copies d'examen seront imprimées en caractères agrandis. On enregistre également deux cas de polyhandicapés à la disposition desquels sera mise une salle aménagée spécialement, en plus d' un tiers supplémentaire du temps accordé par rapport aux autres candidats et une tierce personne pour écrire. A mentionner également le cas d'un élève originaire du Bénin qui va passer la totalité des épreuves en langue française dans un établissement relevant du commissariat Sfax1 et un cas d'un candidat détenu à la prison civile. Au niveau des épreuves des diplômes de fin d'études de l'enseignement général de base, et au niveau du concours d'entrée aux collèges pilotes, on compte six cas de handicap physique et deux cas de déficience visuelle. Les statistiques avancées lors de la conférence de presse font état de la mobilisation d'un total de 4.659 enseignants pour la surveillance et de 1.450 professeurs pour la correction des épreuves du bac. Les deux commissaires régionaux à l'Education ont mis l'accent sur les dispositions destinées à assurer le déroulement des examens dans les meilleures conditions possibles et surtout pour prévenir et contrecarrer toutes les velléités de fuite des sujets et de fraude, à travers l'installation de caméras dans les centres de dépôt des sujets du baccalauréat, en plus de l'installation d'équipements de brouillage des réseaux GSM dans tous les centres d'examen. D'autres mesures ont été prises de concert avec les autorités régionales, sécuritaires et sanitaires pour parer à toute éventualité.