Kharjet Sidi Ali Azzouz : bientôt inscrite au patrimoine culturel immatériel    Tunisie-Europe : un réseau de drogue et blanchiment d'argent démantelé    Tunisie-Irak : vers des vols directs pour faciliter le tourisme et le commerce    Tunis El Manar : un modèle d'ouverture et d'excellence reconnu à l'échelle mondiale    Exode médical : 6 000 médecins tunisiens ont quitté le pays en quatre ans    Nouvelle loi française : 3 750 € d'amende pour les étrangers, les Tunisiens sont-ils concernés ?    Le ministre de la Défense visite plusieurs unités militaires des gouvernorats de Médenine et Tataouine    Novembre prochain , la Tunisie accueillera le Congrès Mondial de la JCI    Tennis: Moez Chargui dit adieu au tournoi de Bratislava    Vers l'inscription de 'Kharjet Sidi Ali Azzouz' sur la liste de l'Inventaire national du patrimoine culturel immatériel.    Omra 2025 : la Fédération tunisienne des agences de voyages révèle les tarifs    Le Congrès National de Médecine consacre sa 50ème édition à l'impact de l'IA sur sur la recherche et la rédaction scientifiques    Wafa Masghouni sacrée championne du monde de taekwondo des -60 kg en Chine    Ligue 1 – Mise à jour de la 11e journée – ST : Avancer vers la conquête    Nouvelles nominations aux Affaires étrangères : 5 ministres plénipotentiaires hors classe et 5 ministres plénipotentiaires    Le Club IA France – Tunisie lancé : une dynamique nouvelle pour l'innovation bilatérale    Epson célèbre la Journée internationale du développement durable en lançant le concours artistique "ReCreators" pour les élèves    Selon une étude américaine, une substance utilisée dans le nettoyage à sec doublerait le risque de cirrhose du foie    Audi Tunisie révolutionne le marché automobile avec 3 nouveautés majeures (vidéo)    Avertissement du syndicat des photographes : une soirée à moins de ce prix = arnaque !    Volailles : une production locale de souches générerait 4 millions d'euros d'économies par an    Santé publique : en Tunisie, un AVC est enregistré toutes les 30 minutes et un décès toutes les deux heures    Mondial de Taekwondo : Wafa Masghouni se qualifie pour les demi-finales    Météo en Tunisie : températures en légère hausse    Travaux d'extension : modification du trafic sur l'entrée sud de Tunis    L'artisanat tunisien sera présent au Salon de Surajkund en février 2026 en Inde    Billets Coupe du Monde 2026 : 72 heures pour s'inscrire au tirage anticipé et tenter d'en acheter    Nefta abrite à nouveau le festival "Rouhaniyet" dans une saison intitulée "Shawq"    Testour : demain, coup d'envoi de la neuvième édition du festival de la grenade    Météo en Tunisie : ciel nuageux, vent fort    Saïed : « Les décisions à venir répondront aux attentes du peuple tunisien »    Ciné Jamil El Menzah 6 ferme définitivement ses portes    Invalidation du passeport tunisien ? Le ministère de l'Intérieur précise    Where the Wind Comes From de Amel Guellaty meilleur film arabe à El Gouna Film Festival 2025    Zoubaier Bayya démissionne de la présidence de l'Etoile du Sahel    Pas d'autorisations de crédit : La Poste tunisienne clarifie sa position    Bande de Gaza: tous les dons en nature non acheminés ont été remis au Croissant Rouge tunisien    Club Africain prend des mesures disciplinaires : Chafai suspendu d'urgence    Ali Zarmdini : « le vol du musée du Louvre est l'un des vols les plus rapides et les plus audacieux de l'histoire des musées »    Le dernier rêve d'Abdessalem Kallel    Khalil Jendoubi sacré Champion du Monde de Taekwondo et se qualifie aux Jeux Olympiques LA 2028    Association des anciens ambassadeurs et consuls généraux de Tunisie : le nouveau comité directeur    Rafaâ Ben Achour - L'avis de la Cour internationale de Justice du 22 octobre 2025: Obligations d'Israël    S.E. Roderick Drummond ambassadeur du Royaume-Uni : La Tunisie est un pont entre tradition et modernité    Aziz Krichen, ce vendredi à Al Kitab; pour débattre de son nouveau livre «A contre-courant»    Quand le trottoir devient un tribunal : l'Allemagne se penche sur le catcalling    Sarkozy se rend en prison à bord de sa voiture personnelle    Pétrole russe : Pékin dénonce les “intimidations” de Trump et défend ses achats “légitimes”    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Le Stade s'en remettra-t-il ?
Inquiétudes et position désobligeante
Publié dans La Presse de Tunisie le 13 - 06 - 2016

Après avoir pleinement vécu, joliment chanté, séduit et enflammé, le Stade pose un genou à terre et il lui faudra beaucoup de ressources pour éviter d'y mettre le second et de sombrer...
C'est vraiment frustrant. On ne retient ces derniers temps que des choses négatives au Stade Tunisien. Une habitude? Certainement. Mais une habitude qui devient au fil du temps une réalité.
C'est dire comment le ST est devenu une source d'inquiétudes, des décisions surprenantes, le plus souvent désobligeantes.
Le Stade, véritable bastion du football tunisien, ne mérite pas le traitement que lui infligent ses hommes, ni l'excès d'indignité dont il est la victime de la plupart d'entre eux.
Au vu de ses limites, à la fois sportives, administratives et financières, le bureau directeur qui a pris la charge de diriger le club s'est trouvé incapable de s'acheter une conduite. Par leurs attitudes, ses membres, et notamment ceux qui se sont érigés curieusement en décisionnaires et aux postes de responsabilité, ont participé au développement d'un véritable marasme au sein du club. Un marasme ponctué par la relégation en Ligue 2.
Nous sommes conscients du fait que le football engendre forcément des heureux et des déçus, mais cela ne peut constituer une excuse à autant de dérives et de déviations. Porteurs d'images et de valeurs pour toutes les composantes de la famille stadiste, ces responsables parachutés avaient pourtant des devoirs à ne pas manquer.
Il faut dire que dans le contexte actuel, plusieurs clubs ont subi les manquements de leurs responsables. La vie n'est plus simple pour certains clubs, mais davantage pour le ST dont l'enlisement semble plus que jamais collectif.
Aujourd'hui et indépendamment de ce qui a été gâché, le ST ne devrait pas se démonter. Il n'a pas le choix. Il est ainsi dans l'obligation de chercher son salut sans relâche.
Le sport en général, et le football en particulier, sont une perpétuelle remise en question. Souvent, ce qui est fait est fait, en bien ou en mal. Il faut toujours voir devant et avoir une conscience au quotidien.
Au fait, tout devrait commencer pour les uns au moment où tout semble finir pour les autres. Mais l'on ne sait pas encore si l'actuel président a encore l'intention de rester. Une chose est cependant sûre: quelle que soit la décision qu'il va prendre, l'entourage ne sera plus le même. Un profil bien déterminé de responsables sera exigé. Il devrait servir à rompre et à mettre fin à la médiocrité. Ceux qui ont profité de la victoire aux élections de l'actuel bureau directeur n'ont pas seulement failli à leurs tâches, mais ils ont aussi porté préjudice au club.
Les principes qui se diluent
Attention, ceux qui viendront ne seront pas là pour la relève, mais plutôt pour remettre de l'ordre dans un club qui s'est égaré. Tout cela devrait servir à enjoliver une construction collective. Les possibilités et les limites des Stadistes sont en eux. Comme toujours, elles se tiennent dans l'adaptation aux contingences et dans l'aptitude à les exploiter à bon profit. Ordre et progrès, ce sera la devise des personnes qui sont animés de la volonté de redorer le blason du club.
Il faut dire que le club du Bardo était, ces derniers temps, sujet à un accroissement de déficits, de défaillances et de dérives. Des irrégularités dans la gestion quotidienne et à long terme. Les responsables des temps modernes étaient incapables de comprendre et de réaliser que le Stade est plus qu'un club. Le dérèglement s'est installé au moment où le dévouement pour le club était bafoué. L'incompétence faisait des ravages et la médiocrité était déclarée. Les faiblesses conjoncturelles s'ajoutaient aux insuffisances congénitales, les mauvais choix se multipliaient, les décisions fantaisistes s'accumulaient, les principes se diluaient, la cohérence s'évanouissait...
Dans la foulée, on devrait aujourd'hui éviter d'attribuer les raisons de cette décadence à la chance ou à des facteurs extérieurs, comme les sanctions et la radiation à vie de certains joueurs. Le parcours de l'équipe et le mode d'emploi des responsables, on ne les voit pas seulement comme défaillants, mais surtout comme une déviance constituée et entretenue.
Dans le monde «merveilleux» de ces pseudo-responsables, personne ne s'y retrouvait. Car plus personne n'était convaincu de la présence et des raisons des choix des uns et des autres. Leur impact était négligeable et leurs rôles sonnaient faux. Pas dans le ton, pas dans les matches. Pas bien dans leur peau aussi. Et trop tournés vers eux-même. Résultat: le club ne cessait d'avancer insensiblement au-devant d'un échec que l'on croyait inimaginable. Après avoir pleinement vécu, joliment chanté, séduit et enflammé, le Stade pose un genou à terre et il lui faudra beaucoup de ressources pour éviter d'y mettre le second et de sombrer...


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.