Construit en 1976 par le maître forgeron, Ferjani Akacha, ce magnifique monument en fer forgé servait, durant le règne du président Bourguiba, à célébrer les fêtes nationales et surtout l'anniversaire du Zaïm Dans un moment de magie embrassant le charme des nuits ramadanesques, le ciel de la promenade de la Cité des Potiers s'est illuminé, jeudi soir, par une dizaine de lanternes célestes (lanternes chinoises volantes) et d'un spectacle pyrotechnique marquant le retour de l'Arc de Nabeul: une action menée par l'Association de l'amitié et de l'action sociale (A.A.A.S.). En présence d'un sublime cavalier fantasia, l'allumage de l'édifice était actionné, à 22h30, par le gouverneur de la région, M. Samir Rouihem, sous le regard émerveillé d'une centaine de Nabeuliens. Construit en 1976 par le maître forgeron, Ferjani Akacha, ce magnifique monument en fer forgé servait, durant le règne du président Bourguiba, à célébrer les fêtes nationales et surtout l'anniversaire du Zaïm. D'ailleurs, l'histoire veut que, depuis sa création et jusqu'à mi-80, chaque année, ce sublime édifice soit démonté et déplacé, spécialement de Nabeul vers Monastir pour célébrer le 3 août, l'anniversaire du «Combattant suprême». Malheureusement, durant le passage de Ben Ali, ce monument a été démonté et abandonné dans la fourrière de la Municipalité de Nabeul. Avec ses 6,20 mètres de hauteur, ses 9,36 mètres de largeur et ses 2 tonnes, cette construction métallique se dresse à mi-chemin entre la célèbre Jarre de Nabeul et le front de mer. 6 projecteurs de variation et 150 lampes LED Côté éclairage, avec 6 projecteurs de variation (11 couleurs différentes couleurs) et 150 lampes LED, soit 200 mètres carrés de guirlandes lumineuses, cet assemblage de 4 blocs en fer forgé offre un spectacle nocturne qui n'a rien à envier à celui de la Tour Eiffel de Paris. Si l'idée de la restauration revient à l'ex-présidente de la délégation spéciale de Nabeul, Mme Hayet Majrouh, la renaissance de ce monument est l'œuvre du président de l'AAAS, Habib Bellamine, et devint son projet privilégié pour ne pas dire son dada qu'il désirait absolument voir aboutir. Pour cela, il n'hésita pas de se servir de son réseau, sa réputation et de ses relations auprès de l'autorité locale, puis aussi, de tous les moyens de presse et de communication disponibles. En effet, pour que le projet du retour de l'Arc de Nabeul devienne une réalité physique, il fallut très probablement que Habib Bellamine et les membres de l'Association interviennent eux-mêmes auprès de l'administration et du gouverneur de Nabeul, car leur collectif était déjà connu comme étant l'un des acteurs les plus actifs de la société civile à Nabeul. Il reste à signaler que l'Association d'amitié et de l'action sociale va s'attaquer, dans les prochains jours, à un autre projet d'envergure: doter la mythique Jarre de Nabeul d'un éclairage et d'un jeu de lumières semblables à ceux de l'Arc de Nabeul. Bravo!