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Et perdurent les négociations
GOUVERNEMENT D'UNION NATIONALE — RENCONTRES DU PALAIS DE CARTHAGE
Publié dans La Presse de Tunisie le 23 - 06 - 2016

Nouveau round de négociations, hier, au palais de Carthage, sur la formation d'un gouvernement d'union nationale. Le Front populaire décline l'invitation du président Caïd Essebsi qui réaffirme: «Je n'ai aucun candidat personnel au palais de La Kasbah»
Hier, au palais de Carthage, lors de la réunion des partenaires politiques et civils ayant accepté de s'impliquer dans la mise en forme de l'initiative présidentielle sur la formation d'un gouvernement d'union nationale, le président de la République, Béji Caïd Essebsi, s'est trouvé, encore une fois, dans l'obligation de mettre les points sur les i. Et il l'a dit clairement : «Je n'ai aucun candidat personnel pour la formation du prochain gouvernement. On assiste à un ballet quotidien dans les médias sur les noms susceptibles de siéger au palais de La Kasbah dans les prochains jours. Pour le moment, aucun nom n'a été cité ou même évoqué. Quant à ceux qui appellent à une alternative à la situation actuelle, je leur dis que l'alternative n'est pas dans la poche du chef de l'Etat et c'est bien ensemble qu'on va la dénicher».
Deuxième point clarifié par le chef de l'Etat : le boycott par le Front populaire de la rencontre d'hier.
«Quand certains participants à nos réunions ont évoqué la non-invitation de certaines sensibilités présentes sur la scène nationale, j'ai rétorqué que, dès le départ, nous avons invité ceux qui ont annoncé leur soutien à l'initiative et leur disposition à l'enrichir ou à l'approfondir. Partant du fait que notre initiative est ouverte à tout le monde, j'ai longuement reçu les représentants du Front populaire et à l'issue de notre entretien, j'avais le sentiment qu'ils allaient être présents à notre rencontre d'aujourd'hui. Malheureusement, ils ont décidé de s'absenter et ils n'ont pas jugé utile de nous adresser une lettre d'excuse comme le veulent les convenances. J'en suis désolé tout en exprimant mon respect pour leur décision», a-t-il ajouté.
Et les choses de paraître claires au niveau de la présidence de la République: ceux qui répondent aux invitations sont les bienvenus et leurs propositions sont inscrites dans le document de synthèse qui devait sanctionner la rencontre d'hier. «Ils peuvent également faire part de la commission restreinte qui va rédiger le document en question et le proposer pour adoption lors de notre prochaine rencontre», précise encore le président Essebsi.
Quant à ceux qui boycottent les rencontres du palais de Carthage, ils assumeront la responsabilité de leur décision de s'exclure par eux-mêmes d'un dialogue ouvert et franc ayant pour objectif de sauver le pays d'une crise qui menace sérieusement sa stabilité. Et ce n'est pas la première fois qu'une frange de la classe politique nationale choisit la politique de la chaise vide. Déjà, lors du Dialogue national, beaucoup, dont certains étaient au pouvoir, ont dit non au Quartette, ont dénoncé le Dialogue national, considérant ses résultats comme illégaux (CPR, Wafa, Al Mahabba, etc.) et certains comme le Courant démocratique soutiennent aujourd'hui que «c'est bien ce Dialogue national qui est la cause principale de la crise actuelle».
Les délais prescrits seront-ils respectés ?
Et s'il y a un enseignement ou une conclusion à tirer de la brève allocution d'ouverture de la rencontre d'hier prononcée par le chef de l'Etat, c'est que rien n'est décidé pour le moment, que les documents adressés aux participants ne constituent en fait que des documents de travail dont le contenu peut être modifié et qu'enfin la porte reste ouverte devant les participants pour faire part de leurs suggestions.
C'est bien ce qu'a compris l'Union tunisienne de l'agriculture et de la pêche (Utap) qui a publié, hier, une déclaration intitulée «Les propositions de l'Union à propos de l'initiative du président de la République sur la formation d'un gouvernement d'union nationale».
On y lit notamment : «L'Utap ne participera pas directement au prochain gouvernement mais se comportera en tant que partenaire agissant en matière de proposition et d'opinion pour ce qui est des postes ministériels ayant un rapport avec le secteur de l'agriculture comme les ministères de l'Agriculture, du Commerce, de l'Industrie, des Finances et des Domaines de l'Etat».
Volet propositions, l'Utap appelle à :
— restructurer le secteur agricole et à lui accorder les subventions financières nécessaires.
— Consacrer un secrétariat d'Etat au secteur de la pêche et enraciner auprès des agriculteurs la mentalité de la production en vue de l'exportation.
— régulariser la situation financière des terres agricoles et concrétiser la discrimination positive entre les régions et les secteurs.
Se pose maintenant une nouvelle question : les participants aux rencontres du palais de Carthage seront-ils au rendez-vous pour clôturer leurs travaux avant la fin du mois du jeûne, choisir la personnalité qui devra former le gouvernement dans les délais prescrits par le chef de l'Etat ? Et le futur chef du gouvernement d'union nationale aura-t-il le temps nécessaire pour choisir ses ministres avant la fête de l'Aïd el-fitr ?
Parallèlement à ces deux questions, certains observateurs font remarquer que «dans les récentes interventions du chef de l'Etat et dans les communiqués diffusés par le service d'information et de communication relevant de la présidence de la République, on ne parle plus de ce délai fixé par le président Essebsi à l'occasion de son interview accordée à la TV nationale». Et même certains députés soutenant l'initiative présidentielle à l'instar de Walid Jalled, appartenant à Machrou Tounès, parlent maintenant de la possibilité de dépasser la date fixée par le chef de l'Etat, «l'essentiel étant de parvenir à un accord consensuel qui sauvera le pays».
Les argumentations du Front
Du côté du Front populaire, on ne cesse de tenir les arguments suivants : «De nouveaux programmes socioéconomiques sont plus importants que le changement des ministres. La Tunisie a plutôt besoin d'un gouvernement de salut national. L'initiative de Béji Caïd Essebsi est une initiative formelle, hâtive et anticonstitutionnelle».
Hamma Hammami, Zouheir Maghzaoui, Mohamed Jmour et Nizar Amami courent les studios radio à longueur de journée essayant de clarifier les raisons pour lesquelles le Front a décidé d'ignorer l'invitation du président Essebsi à la rencontre d'hier. Par la même occasion, ils font la promotion de leur initiative révélée il y a près d'un mois, et appelant à un gouvernement de salut national qui sera adossé à une série de mesures urgentes au profit des jeunes chômeurs et des régions défavorisées.
«Nous ne restons pas les bras croisés et nous œuvrons au Parlement pour donner forme aux recommandations issues de la troisième conférence nationale du Front tenue récemment.
En témoigne l'initiative législative sur une loi d'audit national sur les dettes contractées par le régime du président Ben Ali. Cette initiative proposée par le Front populaire a été soumise au bureau de l'Assemblée des représentants du peuple et signée par 73 députés appartenant à tous les partis qui y sont représentés à l'exception d'Ennahdha dont les députés n'ont pas donné suite à notre appel», précise Nizar Amami.
Caïd Essebsi regrette l'absence du Front populaire
Présidant hier, à Carthage, une réunion consacrée à la poursuite des concertations autour de la formation d'un gouvernement d'union nationale, le président de la République, Béji Caïd Essebsi, a dit regretter l'absence du Front populaire (FP) à la réunion d'hier.
Dans une vidéo postée sur la page «Facebook» de la présidence de la République, Caïd Essebsi a assuré que toutes les sensibilités politiques ayant exprimé leur soutien à l'initiative ont été invitées à avancer leurs propositions.
Il a indiqué s'être entretenu longuement avec les représentants du FP qui « m'avaient semblé convaincus du projet et décidés à poursuivre les concertations».
« Nous regrettons profondément l'absence du FP dont nous respectons la décision. La participation aux concertations n'est pas obligatoire, seulement elle est dictée par l'intérêt général et permettra d'avancer des propositions propres à faire réussir l'initiative».
«Le FP a décidé de ne pas participer à la réunion des concertations aujourd'hui sans présenter des excuses», a regretté le président. Ce sont-là les exigences de l'étiquette, a-t-il dit.
S'agissant des noms de personnalités nationales pressenties pour le poste de chef du gouvernement relayés par les médias, le président de la République a affirmé qu'aucun nom n'a été proposé et que l'essentiel dans l'immédiat est de se mettre d'accord sur le principe même du projet.
Selon Caïd Essebsi, l'initiative fait actuellement l'unanimité. Il a rappelé que ce besoin a été exprimé par plusieurs parties.
Et d'ajouter : «Cette initiative n'est pas une proposition personnelle du président de la République. Elle est le fruit d'un diagnostic de la situation et des concertations engagées dans ce sens».


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