« Fortifier la maison Tunisie » : l'appel de Hichem Ajbouni contre les ingérences étrangères    Marseille : un drame humain au-delà de l'exploitation politique    La flottille Soumoud reporte son départ de Tunis au 10 septembre    Alerte : Un puissant système dépressionnaire affectera la Tunisie la semaine prochaine    Kaouther Ben Hania décroche le Lion d'argent à la Mostra de Venise    Venise : « La Voix de Hind Rajab » de Kaouther Ben Hania primé par un Lion d'Argent    Météo : Orages et pluies attendus ce soir dans plusieurs régions    Tunisie : L'Autorité des marchés financiers met en garde les investisseurs    Lutte contre la spéculation : la Tunisie renforce les contrôles sur les marchés de gros    Conflit ouvert entre le ministère et les syndicats : la rentrée scolaire menacée    Boule lyonnaise – Championnat d'Afrique : la Tunisie termine avec 13 médailles dont 4 or    « On ne tue pas quelqu'un à distance » : la lecture juridique de Mabrouk Korchid dans l'affaire Dhibi    Les élites fuient et les empires changent de camp    « La Voix de Hind Rajab » bouleverse Venise et rafle six prix parallèles    L'ambassadeur de l'UE réitère son soutien au système d'emploi et de formation professionnelle en Tunisie    Kasserine : des milliers de personnes accompagnent le défunt Abdelkader Dhibi à sa dernière demeure    Mobilisation mondiale pour Gaza : le député Mohamed Ali et le SNJT à bord de la flottille Soumoud    Nouvelle génération de traitements contre le diabète et l'obésité : que propose la Tunisie ?    Bilan des précipitations : Gafsa en tête avec 56 mm    Demain, le monde aura rendez-vous avec la 'Lune de sang'    Gaza : le nombre de victimes de famine et de malnutrition en constante hausse    La Tunisie, deuxième puissance africaine dans l'industrie des composants automobiles    Match amical – Egypte-Tunisie A' (Ce soir à 18h00) : Aux dimensions étendues...    La SONEDE lance un service gratuit de SMS pour ses abonnés    Ariana : le ministre de l'Equipement exige le respect des délais pour la rocade X20    Le sésame: Saveurs, bienfaits et opportunités agricoles    La Tunisie malmène le Liberia : Un sacré jubilé    Les funérailles de Mohamed Hajj Slimane auront lieu samedi à Gammarth    La flottille Soumoud approche des eaux territoriales tunisiennes    Trump rebaptise le ministère de la Défense en "ministère de la Guerre"    Création de la brigade de la Garde municipale en Tunisie : 100 premiers caporaux diplômés à Bir Bouregba    Violences dans les stades : le gouvernement muscle son jeu, le Parlement sur la touche ?    Décès du réalisateur Mohamed Haj Slimane    Arrivée ce soir en Tunisie du corps d'Abdelkader Dhibi, tué par la police en France    Inflation en Tunisie : légère baisse en août 2025    La Maison des Arts du Belvédère et Art Cot organisent l'exposition "Big moments" du 06 au 20 septembre 2025    Le designer tunisien Hassene Jeljeli illumine la Paris Design Week 2025    JCC-section « Carthage Cinema Promising » : dépôt des candidatures    Météo en Tunisie : pluies attendues sur plusieurs régions    Kairouan – A l'occasion du Mouled : La cité aghlabide submergée par des foules    Logements plus petits, prix plus hauts : l'immobilier tunisien s'enfonce dans son paradoxe    Sommet russo-arabe à Moscou en octobre prochain    Crise des médicaments : la situation pourrait se débloquer dès la semaine prochaine    Les pays les plus chers pour les expatriés en 2025    la destination la moins chère pour les expatriés en 2025    La flottille maghrébine Soumoud rejoindra Global Sumud Flotilla depuis Tunis lundi 07 septembre    Ultra Mirage El Djérid 2025 à Tozeur : Assurances BIAT renouvelle son engagement sportif et social    Assurances BIAT et l'Ultra Mirage El Djérid : Sport, culture et engagement en faveur de la communauté locale    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Un lourd héritage
Publié dans La Presse de Tunisie le 30 - 07 - 2023

De plus en plus difficiles à cerner, notamment depuis que les gouvernants de la décennie noire avaient mis le chaos dans le pays, l'évasion fiscale, la propagation du phénomène de la contrebande de fonds et les transferts illégaux ne cessent de handicaper le financement de l'économie tunisienne.
Il est toujours désolant de rappeler cette période sombre de l'histoire de la Tunisie, mais il est consternant, voire douloureux, de continuer à penser que les valeurs, le devoir et l'intégrité n'avaient pas de place dans la gestion des affaires du pays du temps d'Ennahdha et de ses alliés. La compétence et la vocation aussi et surtout. Sur fond d'un constat amer, les interrogations concernant cette période triste de la Tunisie ne semblent pas toujours finir, ou encore avoir de réponse.
Les gouvernants de la décennie noire n'étaient en fait rien que d'ordinaires gestionnaires. De simples gestionnaires, pour la plupart de salon, avec des approches descendues du ciel et travaillées à la va-vite, avant de basculer sans cesse dans des considérations personnelles. D'ailleurs, ils n'ont jamais eu la volonté, et encore moins l'aptitude d'aller bien au-delà.
Le résultat est aujourd'hui là : 80% de l'argent de la contrebande n'est pas déclaré. Ils puisent leur «raison d'être» dans les échanges commerciaux, l'évasion du paiement des droits de douane, notamment à travers le recours à de fausses déclarations sur la nature des marchandises échangées, ce qui entraîne par conséquent la réduction de la valeur des exportations et l'augmentation de la valeur des importations.
La mauvaise gouvernance au cours de la période qui a suivi la révolution était à l'origine de la propagation du phénomène de la contrebande d'argent, mais surtout de l'aggravation des difficultés de financement économique.
Les défaillances et les manquements ont conduit le pays dans une situation très compliquée dont l'issue était incertaine et surtout difficile à trouver. Les gouvernants de l'époque avaient toujours eu du mal à remettre au centre des débats les problèmes que connaissait la Tunisie. Ils n'avaient jamais réagi à temps, même lorsqu'ils réalisaient que les responsables qu'ils avaient choisis, et débarqués de nulle part, ne faisaient que déraper. Entre l'image qu'ils voulaient donner et les ambitions auxquelles aspirait la Tunisie au lendemain de la révolution, le fossé était énorme.
Aujourd'hui, la problématique de financement économique en Tunisie attend des solutions structurelles. L'héritage est lourd et le pays est toujours à la recherche d'un modèle de développement alternatif, permettant de développer la capacité du tissu économique, de diversifier les ressources et de faire face à la contrebande d'argent.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.