selon M'barka Brahmi L'Etat tunisien cherche, délibérément, à étouffer le dossier de l'assassinat du martyr Mohamed Brahmi, a regretté hierM'barka Brahmi, députée du Front populaire à l'Assemblée des représentants du peuple (ARP). Selon elle, «certaines parties de la justice tunisienne ne veulent pas imputer l'assassinat de Brahmi aux véritables commanditaires de ce meurtre». Lors d'une conférence organisée à Tunis, à l'occasion du 3e anniversaire de l'assassinat de l'ancien membre de l'Assemblée nationale constituante (ANC), M'barka Brahmi a reproché à la justice d'avoir réduit l'assassinat de Mohamed Brahmi à un simple crime et menacé de s'adresser à la justice internationale, au cas où cette démarche se poursuivrait. Pour sa part, le porte-parole du Front populaire, Hamma Hammami, a estimé que la démarche adoptée par les parties concernées pour dévoiler la vérité sur les assassinats de Mohamed Brahmi et Chokri Belaïd est une démarche «erronée et déroutante», dénonçant, à ce propos, l'absence de toute volonté du juge d'instruction en charge de l'affaire de tirer au clair cette affaire. La conférence s'est déroulée en présence de la grande famille du Front populaire ainsi que de figures nationales. Mohamed Brahmi avait été assassiné le 25 juillet 2013 devant son domicile à la Cité El-Ghazela, à Tunis.