Le comité directeur doit régler la somme de 400.000 dinars au joueur, sinon il risque d'être sanctionné On ne se lassera jamais de rappeler aux responsables de notre football, qui ne le savent pas et qui semblent l'ignorer, que la confiance constitue une composante fondamentale de l'action sportive. Et c'est bien durant plusieurs années que les clubs tunisiens ont pris l'habitude de ne pas assumer leurs responsabilités face à leurs engagements envers les entraîneurs et les joueurs recrutés. Aujourd'hui, il est malheureux de constater que les responsables des clubs n'accordent aucune importance à leur parole et à leurs engagements. Ils préfèrent plutôt consacrer leur énergie aux luttes avec la FTF ou la Fifa. Et même les grands problèmes qu'impose l'actualité footballistique comme, à titre d'exemple, la plainte de l'attaquant algérien Hamid Jaouachi auprès de la Fifa à l'encontre du CSHL, ne les intéressent pas. Le joueur prétend qu'il n'a pas été payé par le club banlieusard. Mais les dirigeants du CSHL se justifient en soulignant que le président du CA, Slim Riahi, leur a promis qu'il va se charger personnellement de payer Jaouachi, l'essentiel étant de permettre à l'Algérien de jouer au CSHL. Mais comme il n'a pas tenu sa promesse, Jaouachi a saisi la Fifa. Cette dernière a ordonné au CSHL de payer la somme de 400 mille dinars à l'attaquant algérien qui a été prêté la saison dernière par le CA. Le résultat est le moins qu'on puisse dire catastrophique pour le nouveau bureau hammamlifois. Devant cette situation, Fadhel Ben Hamza, le président du club, a contacté plusieurs fois Slim Riahi, mais ce dernier est aux abonnés absents. En attendant, le CSHL doit payer 400 mille dinars à Jaouachi, sinon il sera sanctionné par la Fifa.